Phôs : A l'oblique (2019)
À fleur de poésie, Catherine Watine pour les textes, Intratextures pour la musique, nous invite à les accompagner et à progresser sur des nappes mélodiques fragiles où l'on se questionne sur ce qu’est qu’être humain, et comment on arrive, ou pas, à entrer en relation les uns avec les autres. L'abyssal gouffre sombre n'est jamais très loin.
La très belle histoire d'amour d'un été sur
Mensonges des sentiments, les jeux de mots racontant les maux du jeu cruel de la vie dans
L’As est tombé sous la pancarte et son
"schizo, je freine/J’ai perdu les rênes", la déchirante
Sur les Crins des Archets ou encore
Un mouton et une rose titre d'ouverture lumineux.
Infinie solitude d'une existence à fleur de peau qui condamne les rêveurs à l'exil, bouleversant et loin des robots aux mœurs singulières du monde moderne, il est temps pour moi de poser cet album ici et de passé à autre chose.
(p.s. cet album ne s'écoute pas sous la douche, il n'est pas waterproof)
Album en écoute :
https://watine.bandcamp.com/album/phos-a-loblique