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Complexe, fun, puissant... Les Beastie se réinventent (encore une fois) après un To The 5 Burroughs creux et trop uniforme. Ca pète de partout, ça part dans tous les sens, le tout dans un esprit foutraque assez proche des meilleurs élements de leur discographie (Check Your Head, Ill Communication ou Paul's Boutique) le tout en indéniablement plus concis. Ultra-rythmé, à la frontière du bruyant parfois, l'album est difficile à cerner d'une première traîte, mais bordel qu'est ce qu'on se marre, d'autant que quand le groupe s'amuse à ramener deux invités de marque, Santigold et Nas, sur ce qui ressemble bien à deux des titres les plus catchys de l'album, on en devient que plus souriants encore.Ils avaient manqué à la planète les trois juifs, et on a eu chaud en manquant de peu de laisser MCA aux proies d'un cancer de la gorge. Mais voilà, le groupe repousse une énième fois ses limites en restant fun tout en exigeant plus de leur musique. On aimerait encore leur coller un genre, et on pouvait encore oser sur The Mix Up et To The 5 Burroughs. Ici c'est mort et enterré, et c'est tant mieux, leur musique n'en est que plus folle, gracieuse, resplendissante et icônoclaste. Vite, une tournée pour nous avoir livré une telle réussite !
ça fait des lustres que je n'ai pas écouté Korn. ça devient quoi. Il est bien celui ci ?
Flash sur la pochette - cekikafé le artwork ?
Je dis oui, oui et oui ! Quel bonheur de retrouver ça en 2011. Le featuring avec NaS est fou.
Je sais pas tellement, personnellement je trouve que c'est sans doute le plus moche de leur discographie. Ma préférence se portera toujours pour la cover de Check Your Head qui illustre parfaitement le côté faussement négligé de l'album (Dieu sait qu'il faut être un cerveau sacrément malade pour arriver à toucher du doigt leur recette miracle pour composer, faut quand même savoir que dans la sphère Hip Hop c'est l'un des seuls groupes à composer presque l'intégralité de leurs instrumentales).
Avis aux amateurs de Burial, James Blake et autres Clubroot (si certains ont réussi à passer à côté de la tuerie du monsieur sortie l'an dernier), n'hésitez pas à venir vous en prendre une grande avec la paume sur ses cinq titres naviguants entre chants R'n'B au formol sur beats ambiant bluesy passés au ralenti. On a rarement fait plus emo depuis Untrue ou le Klavierwerke EP de Blake, et pour autant quel bonheur...Ca se télécharge gratuitement sur le bandcamp du bonhomme. On confine au sublime tant le tout est un rien cinématique, bien pensé, et jouissif. En espérant que le mec mettera d'autres délires à la disposition du grand public très prochainement, il me tarde de prolonger l'expérience...
Je connais pas Oh Land mais la pochette est sympa