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A l'humour anglais...http://news.independent.co.uk/uk/this_britain/story.jsp?story=609924
Inculpé pour avoir voulu organiser un suicide collectif[2005-02-12 09:14]PORTLAND, Oregon (Reuters) - Un chômeur de l'Oregon a été inculpé vendredi pour avoir tenté d'organiser un suicide collectif le jour de la Saint-Valentin via un forum de discussion sur internet.Les autorités ont saisi son ordinateur et cherchent à identifier tous les participants potentiels pour s'assurer qu'ils sont sains et saufs, a déclaré la police locale."C'est une enquête très étendue impliquant un grand nombre de juridictions", a déclaré un porte-parole de la police du comté de Klamath.L'homme, âgé de 26 ans, risque 10 à 30 ans de prison s'il est reconnu coupable. Les gens qu'il avait contactés semblaient être des personnes malheureuses dans leur vie personnelle, a ajouté le porte-parole. Il n'y a aucune preuve de connotation religieuse ou sectaire, a-t-il précisé.La police a été prévenue par une Canadienne ayant appris qu'une mère aurait envisagé de tuer ses deux enfants avant de se suicider.
on cours de danse classique tout juste achevé, Guillemette Jourdain, 16 ans, rentre chez elle. Fine brunette aux yeux clairs, sages cheveux, pas de maquillage. Ses parents père cadre, mère prof et ses trois frères aînés l'attendent dans la cuisine pour lui annoncer : «Tu es la nouvelle Jeanne !» Guillemette vient d'être élue la 61e «représentation» de la Pucelle d'Orléans, «Jeanne est une sainte, on ne peut l'incarner», aboutissement logique d'une enfance et d'une adolescence voués à «l'amour de Dieu». Ici, on entre dans un autre monde. Presque un autre temps.Grand secret. Sa «foi et un dévouement aux autres» ont séduit le jury de l'association Orléans Jeanne d'Arc, présidée par une quinquagénaire, ex-Jeanne, Marie-Christine Chantegrelet : «Ces jeunes femmes ne sont pas des Miss Orléans en armure, explique la présidente. Elles donnent, depuis 1945 (date de la création de l'association), un visage à Jeanne d'Arc. Elles rappellent les valeurs qui étaient siennes.» Comme chaque année, l'association choisit son élue dans le plus grand secret. On ne sait rien du casting, ni des recalées. Tout doit être beau, on ne fâche personne dans cette élection. On apprendra seulement que c'est la deuxième fois que Guillemette se présente, et qu'elle était en lice avec sept autres candidates. «C'est l'un des cadres de mon lycée, Sainte-Croix-Saint-Euverte, qui avait proposé ma candidature, explique la jeune fille. Lorsqu'ils ont appris la nouvelle, les professeurs et certains élèves sont venus me féliciter.» Si d'autres sont restés sceptiques, Guillemette n'y peut rien : «Ceux qui ne croient pas en Dieu m'ont affirmé que Jeanne d'Arc n'avait jamais existé...» Pour s'assurer de la «digne filiation spirituelle» de Jeanne à Guillemette, l'association demande un CV immaculé : «La jeune prétendante doit être née à Orléans, y suivre sa scolarité et y habiter. Elle doit avoir une réalité de foi, d'engagement et témoigner d'une moralité exemplaire.» Contrairement aux rumeurs tenaces, aucune attestation de virginité n'est exigée. La présidente observe cette nouvelle Jeanne avec confiance : «Elle est un peu timide, mais c'est bien naturel. Elle prendra de l'aisance au fil des jours. Ce qui compte, c'est qu'elle ait un entourage qui l'épaule et l'encourage.» Au fil des jours, Guillemette a une seule leçon à apprendre : Jeanne, Jeanne et toujours Jeanne. Un pèlerinage d'une semaine sur les pas de la sainte, à Domrémy, Reims, Rouen, en compagnie de ses deux «pages», des copains de scoutisme. Au programme, marche, méditation, et bientôt équitation. Et pas n'importe où : «L'armée nous prête ses structures pour un entraînement d'appoint», explique la présidente. Enfin, Guillemette pourra passer l'armure : «C'est une véritable armure, mais la structure pèse une huitaine de kilos contre la trentaine supposée au Moyen Age.»Le 26 avril, jour anniversaire de la remise de l'épée de Jeanne, en 1429, la jeune fille se fera remettre sa propre épée par la précédente «sainte», Marguerite Ginot, une copine d'école. Tant mieux ! Guillemette : «L'an passé, quand le lycée avait déjà posé ma candidature, mais en vain, j'étais un peu déçue. Lorsque j'ai appris le nom de l'heureuse élue, j'ai respiré.»Le 29 avril, elle entrera dans Orléans pour y effectuer un périple de trois jours, à cheval, entourée de ses deux pages déguisés. «Il existe un véritable engouement pour l'univers médiéval, insiste Marie-Christine Chantegrelet. Jeanne, une femme de paix qui a servi Dieu et son roi, se retrouve aujourd'hui l'héroïne de nombreux ouvrages et même de jeux vidéo !» Le 8 mai, enfin, on célébrera le jour anniversaire de la libération d'Orléans par la Pucelle, en un défilé au folklore d'autrefois : en tête, Guillemette, toujours suivie de ses deux pages, les politiques locaux, un invité d'honneur au nom encore secret (Christian Poncelet, président du Sénat l'année dernière, Bernadette Chirac l'année d'avant), l'armée, l'évêché, l'église. Soit, au total, quelque 5 000 personnes.Territoire. Aux feux d'artifices et fêtes qui accompagneront la célébration répondent en riant les «Contre-fêtes johanniques», qui réunissent 300 à 400 Orléanais de gauche lors de débats, concerts et apéros. «J'ai le sentiment que la bonne bourgeoisie et les politiques locaux profitent de ces fêtes pour marquer leur territoire. La populace, reconnaissante et docile, se retrouve parquée derrière les barrières et regarde passer les seigneurs», ironise un militant associatif. Guillemette, elle, reste concentrée sur les «valeurs portées par Jeanne» : «Etre dévouée à son prochain et à Dieu, vouloir aller plus loin dans son engagement, sont des valeurs modernes et pas superficielles comme celles véhiculées par la Star Academy ou le comité Miss France.» Elle aime quand même le McDo, écouter la radio Rire et chansons en sirotant un «chocolat chaud aromatisé d'un fond de grenadine». On ne la refera pas. Un jour, elle sera peut-être prof de lettres classiques ou de latin. Sa devise est un vers de Corneille : «Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir», «la plus belle façon d'affirmer qu'il faut toujours aller jusqu'au bout des choses». Son héros, Jean Paul II. Son rêve de jeune fille, être une amie de la Vierge Marie.
«Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir»yeah
Citation de: "nicolas"«Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir»yeah il etait vraiment grunge ce corneille non?
Citation de: "Isidore"Citation de: "nicolas"«Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir»yeah il etait vraiment grunge ce corneille non?il a la positive attitude aussi
Citation de: "nicolas"Citation de: "Isidore"Citation de: "nicolas"«Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir»yeah il etait vraiment grunge ce corneille non?il a la positive attitude aussi ah la vache cette raffarinade là c'était l'une de ses plus ridicules! :lol2:"ils ont la négative attitude"
il va ré-éditer "la stratégie de l'echec" de Farrugia et des robins des bois