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Vu ! Épisode 1 scotchant pour ma part. Et après souvent pas mal malgré qq passages plus mitigés (qq difficultés à croire certaines choses dans l'épisode 2 notamment). Mais oui, je conseille aussi. Y a toujours un truc un peu fascinant avec les plans séquences.
Catastrophique comme presque toujours dans la forme avec Netflix (filmé, monté, mis en son de la même manière que la série sur Kerviel ou sur le tour de France, à l'américaine, à la débillos).Mais le dernier épisode réussit tout de même à bien faire passer le message. Je ne serais pas aller le voir avec Detroit il y a qq années après avoir vu ce docu. Petite honte pour moi même si je n'avais pas tous ces éléments. Là, on voit vraiment toute la limite de séparer l'artiste de la personne et d'aller jusqu'à l'applaudir sur scène.
Après il a légalement payé sa dette.
Putain il est tard mais ...Déjà, tu balances des comparaisons franchement douteuses, genre peine de mort pour les violeurs d’enfants = mort sociale pour les artistes = stérilisation forcée… C'est top pour continuer à déformer le débat. Après on en a déjà parlé, mais être célèbre, être écouté, adulé, ce n’est pas un droit fondamental. C’est un privilège. Et un privilège, ça peut se perdre. Surtout quand les actes en question continuent de blesser ou d’être niés par des argumentaires aussi pauvres que le tien par exemple.Là où ça devient vraiment problématique, c’est que ton raisonnement zappe complètement la réalité des violences. Tu transformes un débat complexe en croisade contre une “justice populaire” fantasmée, alors que la justice officielle que tu sembles défendre, c’est elle qui a tourné le dos aux victimes dans ces affaires.Alors, ce que tu appelles “cancel culture”, dans la grande majorité des cas, c’est pas une purge totalitaire wokiste. C’est une réaction (collective, imparfaite peut-être) à des actes graves. Quand la justice ne fait pas son taf, il reste quoi ? Ben la société civile. Qui dit stop (et n'oublions pas qu'elle le peut encore aujourd'hui, peut-être plus demain). Ce n’est pas de la censure, c’est de la responsabilité collective.Et finalement, franchement, t’as vu dans quel monde on vit ces derniers temps ? Parce que rassure-toi, t’es pas cerné par une armée de dangereux wokistes qui imposeraient un ordre moral totalitaire. Non. Ce qui domine aujourd’hui, c’est plutôt une ambiance néo-fascisante sous testostérone, bien réelle. Un monde où on banalise les discours masculinistes, où on inverse les rôles entre agresseurs et victimes. Et pendant ce temps, les féminicides (un concept que tu juges peut-être issu d'une dernière propagande Netflix) s’enchaînent. Alors avant de t’inquiéter d’un ordre moral toujours plus violent, commence peut-être par checker dans quelle direction souffle vraiment le vent.
Voila exactement pourquoi ce serait bien qu'il existe une loi spéciale pour les artistes.Merci pour la démonstration Hunting !Et non, je ne suis pas pour la peine de mort ou la mort sociale. Et je n'ai, par ailleurs, même pas dit ce que je pensais de Cantat, là !Justement pour éviter cette mort sociale, il faudrait une loi. Car la mort sociale affecte forcément d'avantage les personnalités publiques qu'on les apprécie ou non, qu'elles soient puantes ou non...Un vrai cadre légal pour reprendre une carrière artistique permettrait de protéger un peu mieux les proches des victimes, les organisateurs de festival, le public etc et même l'artiste lui même.Ou alors, que la justice décide une bonne fois pour toute que les tueurs ne doivent pas remonter sur une scène. (ce qui n'est pas si restrictif si on évite de tuer volontairement des gens, à vrai dire ! )Mais que ce soit clair, parce que là, ça ne l'est pas du tout.
Pour ma part il est clair maintenant que cantat est humainement une sombre merde. Après il a légalement payé sa dette. Libre aux gens d’aller le voir en concert et d’acheter ses disques S’il faut taper plus fort c’est à la justice de le faire.