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AMSTERDAM - Le tribunal d'Amsterdam a condamné l'assassin du réalisateur Theo Van Gogh à la prison à perpétuité.L'islamiste néerlandais d'origine Marocain Mohamed Bouyeri, qui avait explicitement revendiqué son acte devant le tribunal il y a deux semaines, a été reconnu coupable d'avoir tiré sur Van Gogh, de l'avoir poignardé à la gorge puis d'avoir accroché un message sur son corps à l'aide d'un couteau.Le juge Udo Willem Bentinck a déclaré au tribunal que Bouyeri avait assassiné le réalisateur de manière horrible, sans pitié, et sans faire preuve du moindre remords depuis lors."Le meurtre de Theo Van Gogh a provoqué une vague de dégoût et de mépris aux Pays-Bas. Theo Van Gogh a été tué impitoyablement", a déclaré le juge.Le cinéaste néerlandais, qui avait réalisé un film critique sur la condition de la femme en islam, a été blessé par balle et achevé à l'arme blanche le 2 novembre 2004 en plein Amsterdam alors qu'il se rendait à son travail en bicyclette.Cet assassinat, inhabituel aux Pays-Bas, avait suscité une immense émotion et provoqué des tensions ethnico-religieuses dans un pays jusque-là plutôt connu pour sa tolérance et qui s'interroge désormais sur l'intégration de sa communauté de près d'un million de musulmans."J'ai agi par pure conviction", avait déclaré aux juges Bouyeri, 27 ans. "Je veux que vous sachiez que j'ai agi par conviction, et que je n'ai pas attenté à sa vie parce qu'il était néerlandais ou parce que j'étais marocain et que je me sentais insulté."
par Chris MichaudNEW YORK (Reuters) - Roger Waters, du groupe de rock Pink Floyd, a présenté les premiers extraits d'un opéra en trois actes consacré à la Révolution française et intitulé "Ca Ira".Devant un public apparemment composé de fans du célèbre groupe britannique plus que d'amateurs d'opéra, l'auteur a expliqué que le projet lui avait été présenté en 1989 par le compositeur français Etienne Roda-Gil qui lui avait apporté le libretto d'une pièce inspirée de la Révolution française.Waters a expliqué s'être toujours senti concerné par les révolutions française et américaine ainsi que le fondement qu'elles représentaient en termes de droits de l'homme et a expliqué qu'il avait rapidement proposé d'écrire une partition pour le projet, rejetant l'idée de Roda-Gil qui lui avait "bizarrement" proposé de recycler des titres de Pink Floyd.La pièce "traite vraiment de révolution dans son sens le plus large (...) On y parle de renouveau, et de changement individuel. Nous avons tous en nous un potentiel républicain", a dit l'artiste, admettant qu'il avait pris quelque liberté avec les faits lors de la transposition du libretto."L'idée républicaine est de découvrir en soi la liberté de choisir une manière plus humaniste d'éprouver de l'empathie envers les autres."L'action de "Ca Ira 'There is Hope'", bien que située au début de l'année 1789, prend des accents intemporels qui, dit Rogers, pourront être entendus par le public d'aujourd'hui, qu'il soit ou non familier avec l'univers de l'opéra."C'est en quelque sorte un nouveau "The Wall" (album concept emblématique de Pink Floyd)" et sa thématique de "l'impuissance face au malheur", a-t-il ajouté.L'oeuvre sera publiée par la maison de disque Sony BMG Masterworks/Columbia Records le 27 septembre.
Sida : le rôle protecteur de la circoncision Une récente étude menée entre 2002 et 2005 par une équipe de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) tendrait à prouver que la circoncision sur les hommes adultes pourrait, couplée aux autres mesures préventives de rigueur, diminuer les risques d'infection par le virus du sida. Ces travaux présentés mardi lors d'un congrès mondial à Rio de Janeiro ont été menés en 2002 sur 3 274 hommes âgés de 18 à 24 ans, à Orange Farm, dans la province de Gauteng, en Afrique du Sud. «Avant, explique Bertran Auvert, initiateur de cette recherche, certaines observations dans plusieurs pays soulevaient l'idée qu'il y avait plus de cas d'infection dans les zones du continent africain où la circoncision était le moins pratiquée : principalement au sud et à l'est de l'Afrique. Nous avons donc voulu évaluer l'effet de la circoncision sur l'épidémie.»Dans l'enquête menée en Afrique du Sud, les volontaires étaient divisés en deux groupes, la moitié d'entre eux ont été circoncis au début de l'étude et l'autre non. Mais ils ont tous reçu, en dehors de cela, une même information sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles, et plus particulièrement sur le virus du sida. Des préservatifs ont été distribués gratuitement.Les participants ont ensuite été examinés et interrogés à 3, 12 et 21 mois, notamment sur leur comportement sexuel. «Après évaluation, ce comportement s'est révélé être similaire dans les deux groupes», commente Bertran Auvert. «Dès le troisième mois, cependant, il commençait à y avoir plus d'infections chez les hommes non circoncis.» Au final, ce sont 18 cas d'infections qui ont été constatés chez le groupe des hommes circoncis contre 51 dans l'autre, soit près de trois fois plus.Les mécanismes pouvant expliquer cette différence sont encore inconnus, mais plusieurs possibilités sont déjà envisagées. Selon Bertran Auvert, le prépuce contiendrait beaucoup de cellules cibles du virus, et l'espace humide entre ce dernier et le gland pourrait permettre au VIH de survivre plus longtemps. Autre hypothèse : la circoncision permettrait d'éviter certaines infections génitales telles que la syphilis et l'herpès génital, qui facilitent la pénétration dans l'organisme du virus du sida. Bertran Auvert n'oublie cependant pas de rappeler qu'une étude ne suffit pas, si encourageante qu'elle puisse être.Selon l'OMS et l'Onusida, ces résultats ne sont pas concluants et nécessitent d'être confirmés par d'autres travaux. Des études similaires sont d'ailleurs en train d'être menées en Ouganda et au Kenya. Les résultats devraient être connus dans deux ans, selon Bertran Auvert. Si ces conclusions devaient se révéler exactes, elles pourraient conduire à d'éventuelles modifications des politiques de santé publique, visant à rajouter la circoncision aux méthodes de prévention du sida déjà existantes, dont l'indispensable préservatif.Selon les chiffres de l'OMS de 2004, 39,4 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde, dont 26 millions en Afrique subsaharienne.Pierre Hebrard [28 juillet 2005]
BERLIN (Reuters) - La société d'investissement allemande Artemis GmbH espère bien tirer profit de l'explosion du tourisme sexuel à l'occasion de la Coupe du monde de football 2006 en ouvrant une maison close de 60 chambres à quelques encablures du stade olympique de Berlin, rapporte la presse allemande.Le "complexe Artemis", du nom de la déesse grecque de la chasse, doit ouvrir en septembre: il comprendra un sauna, un cinéma, un restaurant et une "équipe" d'une centaine de prostituées, rapporte le tabloïd à grand tirage Bild.Cette annonce a été fraîchement accueillie par le maire de Berlin, Klaus Wowereit. "Nous n'avons pas besoin de ça", a-t-il dit à Bild.La prostitution est légale en Allemagne dans les endroits prévus à cet effet.La ville de Dortmund, où se situe l'un des onze stades de la Coupe du monde, a ainsi déclaré qu'elle monterait des installations dans les bois d'ici la compétition pour tenir la prostitution à l'écart du centre-ville.© Reuters 2005. Tous droits réservés.
NOUVELOBS.COM | 28.08.05 | 15:06Front National. En clôture de l'université d'été de son parti, Jean-Marie gros porc, s'en est pris à l'"immigration-invasion", "fruit empoisonné de la démagogie sociale mondialisée". Son délégué général, Bruno Gollnisch a quant à lui comparé l'"anti-racisme" à un "sida-mental" qui "vise à affaiblir" les "défenses immunitaires" des peuples.Réunis en université d'été à Bordeaux, les dirigeants du Front national Jean-Marie gros porc et Bruno Gollnisch ont multiplié, dimanche 28 août, les provocations sur l'immigration et le racisme, allant jusqu'à comparer l"'antiracisme" de "sida mental".Pour sa part, le président du Front National Jean-Marie gros porc a dénoncé "l'immigration invasion" lors d'un discours de clôture offensif. Dénonçant "l'explosion de l'immigration africaine en France depuis le début des années 90", Jean-Marie gros porc l'a ensuite qualifiée d'"immigration-invasion", "fruit empoisonné de la démagogie sociale mondialisée"."La France est devenue un vaste espace ouvert à tous les vents de la criminalité, de la désespérance et de la misère", a ajouté le leader d'extrême droite."Les violences inter-ethniques""L'immigration de masse pose également un problème d'équilibre social, qui concerne chaque Français au travers de la montée de la délinquance et des violences inter-ethniques" et de "la féroce concurrence économique et sociale que les immigrés font peser sur le marché du travail français, ainsi que pour l'accès aux prestations sociales", a-t-il estimé."C'est l'immigration qui explique la remise en cause de notre modèle républicain, scolaire et familial", a-t-il déclaré.Jean-Marie gros porc a ensuite raillé les majorités successives au pouvoir: "Après Jospin, Raffarin. Après Raffarin, Villepin. Après Villepin la fin?". Puis Jean-Marie gros porc s'en est pris à Jacques Chirac qui tel un président "de la IIIème République", "inaugure les chrysanthèmes et conduit les deuils, surtout lorsqu'ils sont télévisés".Le leader du FN, qui s'exprimait devant quelque 300 personnes, a ensuite exhorté chacun de ses militants "à être persuadé de sa responsabilité individuelle dans le redressement du pays", alors qu'il a annoncé sa candidature présidentielle pour 2007. "C'est au combat que je vous appelle, au combat pour la France et les Français d'abord", a-t-il ajouté.Se félicitant une nouvelle fois de la victoire du non au référendum sur la constitution européenne, il les a invités "à s'opposer fermement à la reprise des négociations d'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne" et à défendre "l'abandon de l'euro comme monnaie unique".Pour Jean-Marie gros porc la France doit "redéfinir une coopération privilégiée avec les Nations du continent boréal, c'est-à-dire qui va de Brest à Vladivostok"."Une religion"De son côté, le délégué général du FN Bruno Gollnisch a qualifié "l'antiracisme" de "sida mental" lors de la clôture de l'université d'été.Comparant l'antiracisme à "une religion" avec "ses dogmes", "ses prêtres, ses inquisiteurs, ses procès en sorcellerie", Bruno Gollnisch a estimé que "c'est cette fausse religion qui est aujourd'hui le véritable "opium des peuples"."Elle vise à affaiblir leurs défenses immunitaires, et mérite donc pleinement le nom de 'sida mental'", a ajouté le numéro deux du parti d'extrême droite."L'Histoire condamnera sévèrement les protagonistes du prétendu antiracisme, comme elle a condamné les responsables de la décadence de Rome, les collaborateurs des occupations étrangères, les complices de l'internationalisme marxiste. Mais en attendant, c'est vrai, ils règnent en maîtres", a-t-il déclaré."La préférence nationale"Bruno Gollnisch a ensuite défendu "la préférence nationale"."Le refus de la préférence nationale aboutit, dans de nombreux cas, à l'instauration de facto d'une véritable préférence étrangère dont nos compatriotes les plus démunis sont les premières victimes", en soulignant que "le Front National n'est pas xénophobe; il est simplement francophile".En reprenant une phrase de Jean-Marie gros porc, Bruno Gollnisch a conclu en lançant un "Nationaux de tous les pays, unissez-vous", et a été copieusement applaudi par les quelque 300 militants qui assistaient à l'université d'été.
NOUVELOBS.COM | 28.08.05 | 15:06Front National. En clôture de l'université d'été de son parti, Jean-Marie gros porc, s'en est pris à l'"immigration-invasion", "fruit empoisonné de la démagogie sociale mondialisée". Son délégué général, Bruno Gollnisch a quant à lui comparé l'"anti-racisme" à un "sida-mental" qui "vise à affaiblir" les "défenses immunitaires" des peuples.
Deux squats parisiens évacués, colère des associationsÉVACUATION DE DEUX SQUATS PARISIENS DANS LE XIVE ET LE XIXEagrandir la photoPARIS (Reuters) - Deux squats parisiens occupés par des familles d'origine africaine ont été évacués trois jours après les déclarations de Nicolas Sarkozy prônant la fermeture de tous les immeubles insalubres de la capitale.Ces opérations de police, qui se sont déroulées peu avant 08h00 un jour de rentrée scolaire, ont suscité l'indignation du Parti socialiste et des associations de défense des mal-logés pour qui les autorités "stigmatisent les victimes de la crise du logement".Elles surviennent après deux incendies qui ont coûté la vie à 24 personnes habitant dans des logements insalubres en moins d'une semaine à Paris. Depuis le printemps, une cinquantaine de personnes, en majorité africaines, ont péri dans des incendies d'immeubles anciens.Une vingtaine d'organisations appellent à des manifestations ce week-end pour exiger le relogement des sinistrés avant toute expulsion. Un cortège doit notamment partir samedi après-midi du quai de la Gare à Paris, lieu symbolique des sans-logis depuis les années 90, pour la place du Châtelet.Vendredi matin, les policiers sont tout d'abord intervenus rue de la Fraternité, dans le XIXe arrondissement, où vivaient une vingtaine de familles, notamment ivoiriennes, comptant au moins trente enfants.Une heure plus tard, des CRS ont pénétré dans un immeuble rue de la Tombe-Issoire, dans le XIVe arrondissement, occupé par 80 personnes dont une douzaine d'enfants. Une grande partie d'entre elles serait sans papiers, selon l'association Droit au logement (DAL).Mardi, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, avait déclaré que les squats installés dans des immeubles insalubres à Paris devaient tous être fermés. Selon la préfecture de police, on recense une soixantaine de squats présumés dangereux dans la capitale."ON VA LES METTRE OÙ ?"Dans un communiqué, la préfecture de police précise avoir procédé à l'évacuation d'occupants "sans droits ni titres" locatifs et souligne que la justice s'était prononcée en faveur de l'expulsion des habitants.La préfecture ajoute avoir pris "les dispositions utiles pour que toutes ces personnes puissent, en famille, être transportées vers des lieux d'hébergement décents". "Cet hébergement a été offert à toutes les personnes sans exception et pour une durée permettant la recherche d'un relogement", précise le communiqué.Selon Jean-Baptiste Eyraud, président du DAL, les familles regroupées devant l'immeuble de la rue de la Fraternité refusaient en milieu de matinée de monter dans les bus de la police. Les habitants ont également demandé à récupérer leurs objets de valeur laissés à l'intérieur de l'ancienne imprimerie."Ces expulsions, c'est un écran de fumée alors que le gouvernement ne propose rien pour ceux qui sont dans les taudis", a déclaré Jean-Baptiste Eyraud à Reuters.Les mesures en faveur du logement annoncées jeudi par le Premier ministre Dominique de Villepin "stigmatisent ceux qui sont déjà victimes de la crise", a-t-il estimé, dénonçant un "retour à la politique du logement de transit" faite de réquisitions sans suite et de construction de logements provisoires."On va les mettre où, ces familles ? Dans des décharges, le long des autoroutes ?", s'est emporté Jean-Baptiste Eyraud. A ses yeux, "le gouvernement est prêt à faire une césure entre les classes moyennes et les couches les plus pauvres"."Le gouvernement fait preuve d'un cynisme révoltant, profitant des sinistres survenus ces derniers jours non pour traiter la question du logement précaire mais pour exclure encore davantage et jeter à la rue les plus fragiles des Parisiens", estime le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen, qui dénonce une "politique de coups médiatiques et brutaux".http://fr.news.yahoo.com/050902/290/4kc5q.html
Citation de: "Nabis"NOUVELOBS.COM | 28.08.05 | 15:06Front National. En clôture de l'université d'été de son parti, Jean-Marie gros porc, s'en est pris à l'"immigration-invasion", "fruit empoisonné de la démagogie sociale mondialisée". Son délégué général, Bruno Gollnisch a quant à lui comparé l'"anti-racisme" à un "sida-mental" qui "vise à affaiblir" les "défenses immunitaires" des peuples.Quand on cite et qu'on modifie le texte initial, on le précise Et pourquoi une focalisation sur le pen ? Tu crois que Gollnisch est mieux
Deux millions de visiteurs attendus à la braderie de Lille[2005-09-03 11:49]par Pierre SavaryLILLE (Reuters) - Lille attend plus de deux millions de visiteurs ce week-end pour son annuelle braderie, le plus grand marché européen et un événement festif et commercial qui prend chaque année plus d'ampleur.L'événement dépasse les limites du Nord Pas-de-Calais. Des touristes venus spécialement de Chine ou du Japon seront cette année encore présents dans la capitale des Flandres."Cette braderie ne va pas différer des précédentes mais nous porterons cette année l'accent sur la sécurité, la convivialité et la propreté", déclare Frédéric Marchand, responsable de l'animation à la ville de Lille.Les deux millions de visiteurs attendus, selon la municipalité, se promèneront de samedi 15 heures à dimanche minuit le long des 100 kilomètres d'étals.Les "bradeux", enfants et adultes, vont déballer leur fond de grenier, de cave, leurs objets anciens, parfois mis de coté en prévision de l'événement.Ils côtoieront les professionnels de la brocante, qui font grise mine car leur emplacement traditionnel n'est plus disponible à cause de l'aménagement d'un grand parc du centre.Comme chaque année, environ 10.000 personnes ont retiré une autorisation, gratuite, de déballer devant chez eux. Dans d'autres secteurs de la ville, la règle du "premier arrivé, premier servi" s'applique.La braderie de Lille, c'est une tradition, comme la consommation du menu traditionnel "moules-frites-bière". Près de 500 tonnes de moules devraient être mangées ce week-end.A l'issue de la braderie, les services de nettoyage s'attendent à collecter plus de 600 tonnes de déchets, notamment les immenses tas de coquilles de moule déversées, selon la tradition, devant restaurants et brasseries.Pour encadrer ces visiteurs, le déploiement de forces de l'ordre consiste en 800 policiers et 350 CRS.Policiers et secouristes croiseront les inspecteurs des douanes très présents pour éviter le recel d'objets volés et les inspecteurs de la répression des fraudes.