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Le Premier ministre israélien Ariel Sharon, 77 ans, luttait jeudi matin contre la mort après plus de sept heures d'intervention chirurgicale à la suite d'une grave hémorragie cérébrale.Cette brutale dégradation de l'état de santé de M. Sharon a plongé le pays dans l'incertitude politique à trois mois d'élections générales en Israël où son parti Kadima était donné vainqueur. Une première réunion d'urgence du cabinet israélien est prévue jeudi sous la présidence du vice-Premier ministre, Ehud Olmert, qui assure l'intérim.Le directeur de l'hôpital Hadassah de Jérusalem, le professeur Shlomo Mor Yossef, a déclaré jeudi matin que M. Sharon était "dans un état grave" et que l'intervention chirurgicale devait encore se poursuivre "plusieurs heures". Le Premier ministre avait été hospitalisé mercredi peu avant minuit (22h00 GMT) et il se trouvait toujours sur la table d'opération à 07h00 jeudi."On peut dire que son état est grave", a déclaré Shlomo Mor Yossef lors d'un bref point de presse. "Il y a d'autres complications qu'il faut traiter. Une telle opération du cerveau est longue. Nous estimons qu'elle se poursuivra encore plusieurs heures", a-t-il dit. "Le Premier ministre a été admis alors qu'il était à demi conscient avec une forte tension artérielle et nous avons constaté une grave hémorragie cérébrale", a-t-il ajouté, précisant qu'il avait dû "être ramené à la table d'opération après un scanner", jeudi avant l'aube. Ehud Olmert occupe les fonctions de Premier ministre par intérim, a déclaré le porte-parole de M. Sharon, M. Raanan Gissin."Il n'y a pas de vide du pouvoir et il a tous les pouvoirs de cette charge", a-t-il précisé. Il s'agit pour M. Sharon de la deuxième attaque cérébrale en moins de trois semaines. Il devait d'ailleurs subir jeudi un cathétérisme cardiaque. Dans ces conditions, il pourrait ne plus pouvoir assurer ses fonctions à la tête du gouvernement ou de son parti Kadima (En avant), pendant plusieurs mois dans le meilleur des cas alors que des élections législatives sont prévues dans trois mois, le 28 mars.M. Sharon avait été hospitalisé le 18 décembre à la suite d'une "légère attaque cérébrale" provoquée "par un caillot de sang venant du coeur", selon ses médecins. Depuis, il était traité avec des anticoagulants pour éviter une nouvelle attaque.Cette dégradation de l'état de santé de M. Sharon est survenue alors qu'il faisait face à de nouveaux soupçons de corruption. La police israélienne a annoncé mercredi disposer de nouveaux indices susceptibles de démontrer que la famille de M. Sharon avait reçu trois millions de dollars en pots-de-vin d'un milliardaire autrichien, Martin Schlaff.Le président américain George W. Bush a dit partager "l'inquiétude des Israéliens" après l'hospitalisation de M. Sharon, "homme de courage et de paix", déclare un communiqué diffusé par la Maison Blanche. Sur le plan interne israélien, la brusque dégradation de l'état de santé de M. Sharon a pris de court la population malgré une première alerte et mis dans la confusion la classe politique. La maladie d'Ariel Sharon, surtout si elle se prolongeait et avait des conséquences fatales, risque de porter un coup au parti Kadima qui repose entièrement sur sa personne.Kadima disposait jusqu'à présent, selon tous les sondages, d'un net avantage sur ses rivaux et notamment sur le Likoud (droite), dont M. Sharon avait claqué la porte le 21 novembre. Kadima a centré sa campagne sur le thème "Sharon, un leader fort pour la paix et la sécurité" alors que le Premier ministre assurait encore récemment "qu'il était bien décidé à garder la direction des affaires".M. Sharon avait été élu triomphalement au poste de Premier ministre le 6 février 2001, puis réélu sans appel, le 28 janvier 2003. Longtemps champion de la colonisation des territoires palestiniens, et enfant chéri du camp ultra nationaliste, il est devenu après le retrait d'Israël de la bande de Gaza la bête noire des extrémistes du Likoud. Mais il n'avait pas gagné pour autant la sympathie des Palestiniens qui l'accusent de poursuivre une politique de force, sans perspective de paix.
Un maire alsacien fait détruire un camp de Roumains par le feuYolande Baldeweck (à Strasbourg)[16 janvier 2006]Nomades. Un maire est-il en droit de détruire un campement qu'il juge insalubre ? «Mon devoir est de garantir la salubrité publique. Ce camp était dans un tel état, avec des épaves et des carcasses, des bouteilles de butane qui traînaient partout, qu'il présentait un véritable danger pour la population», soutient Michel Habig, maire d'Ensisheim, vice-président du conseil général du Haut-Rhin et ancien député UMP.L'opération avait été déclenchée mercredi dernier, à 6 heures du matin. Une soixantaine de gendarmes et de policiers ont investi ce campement sauvage, situé sur un ancien carreau de mines. Début octobre, un groupe de Roumains venus de Mulhouse avaient installé progressivement une douzaine d'épaves de caravanes, posées sur des plots. «Les contrôles ont montré que certains étaient en situation irrégulière», indique le maire d'Ensisheim qui avait alerté le préfet début décembre.Les habitants n'avaient pas tardé à réagir, se plaignant des voitures roulant à vive allure sur les chemins menant au «squat». Une réunion avait eu lieu avant Noël à la mairie, en présence du sous-préfet et des gendarmes. «Il avait été décidé d'un contrôle-évacuation du camp et du nettoyage des lieux, mais j'ignorais quand elle aurait lieu», affirme le maire, en précisant avoir «introduit une demande en référé pour destruction de carcasses» auprès du tribunal, comme convenu lors de la réunion.Arrivé sur place à 7 heures, Michel Habig a constaté que le camp était vide. Depuis trois jours, semble-t-il. Dans un premier temps, il a fait demander une benne à une société spécialisée. Mais, «devant l'impossibilité de celle-ci d'intervenir», il a demandé aux services municipaux «de détruire ce bidonville par le feu».L'un des derniers occupants du camp s'est plaint à la gendarmerie que son permis de conduire avait disparu dans l'incendie. Une enquête a été diligentée par le parquet de Colmar. Le procureur de la République annoncera aujourd'hui la suite qu'il compte donner à cette affaire. «Le maire a agi de manière intempestive, en ne veillant pas à préserver les effets personnels des occupants des caravanes», observe un magistrat.
Hollande veut restaurer un "service civil obligatoire"Les jeunes Français à nouveau sous les drapeaux ? Si la gauche l'emporte, en 2007, le Parti socialiste souhaite rétablir un "service civil obligatoire", avec une composante militaire : c’est ce qu’a déclaré dimanche soir François Hollande. Invité du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", le Premier secrétaire du PS estime qu'une armée totalement professionnelle n'est "pas une bonne solution". Les grandes campagnes Terre-Air-Mer montrent qu’il y a un déficit pour les militaires du rang. "Débat inévitable sur la Défense"La France est allée "beaucoup trop loin vers la professionnalisation des Armées. Je pense que cela a été une erreur". La déclaration est signé François Hollande, invité dimanche (22 janvier) du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI. Partant de ce constat, le premier secrétaire du Parti socialiste a fait une proposition. A quelques mois de l'adoption par le PS de son projet pour 2007 qui doit être "pour une France réconciliée, une France qui n'oublie personne", le député-maire de Tulle s'est prononcé pour la création d'un "service civil obligatoire" de plusieurs mois, qui pourrait comporter un volet militaire. Une initiative qui serait mise en place en cas de retour de la gauche au pouvoir. Après la crise des banlieues de novembre, Jacques Chirac a annoncé la création d'un service civil volontaire qui pourrait concerner 30.000 jeunes dès la fin 2006."Nous n'échapperons pas à un débat sur l'avenir de la Défense, ses forces, ses moyens et je pense que ce serait une grave erreur, puisque nous avons un rendez-vous important devant l'opinion en 2007, d'éluder la question des moyens qui doivent lui être consacrés", a lancé François Hollande. "Je ne dis pas qu'il faut revenir sur un certain nombre de choix, notamment nucléaires", a-t-il cependant tempéré, deux jours après le discours de Jacques Chirac infléchissant la doctrine de dissuasion nucléaire française. Mais, a souligné le député de Corrèze, "on ne pourra pas aller vers une progression des crédits de la Défense dans les années qui viennent. Je pense qu'il faudra modérer le rythme de progression des crédits".Besoin de conscritsUn service à vocation militaire, ça n’existe plus depuis 2001, en application d’une décision prise par Jacques Chirac en 1996. En réalité, le service national, en clair le service militaire, n'a jamais été supprimé, seulement suspendu. Pourquoi ? Après l’effondrement du Pacte de Varsovie, mais la multiplication d’autres menaces, c’est le principe d’une armée plus réduite, mieux entraînée, plus réactive et opérationnelle, à l’exemple de l’armée britannique, qui a été retenue. Autre élément : l’économie de 14 milliards d’euros, montant estimé pour maintenir en état l’institution héritée des soldats de l’An II et de la Troisième République. Sans oublier que depuis de nombreuses années, le service n’était vraiment plus égalitaire. Entre piston, sursis, réforme, exemption, il fallait le vouloir pour faire son service ou, comme beaucoup de jeunes le disaient, ne pas avoir de chance.Au moment de la suspension du service national, on a plutôt constaté qu’une cohabitation harmonieuse sur ce point entre Jacques Chirac et Lionel Jospin, avec un décalage cependant sur le nombre de jours consacrés à l’appel et à la préparation à la défense qui concerne filles et garçons. Alain Juppé en souhaitait quatre ; le gouvernement Jospin a préféré la journée unique. Les critiques venant plus des rangs communistes, des Verts ou du Front national.L'Armée aurait vraiment besoin de jeunes conscrits. Les grandes campagnes Terre-Air-Mer montrent qu’il y a un déficit pour les militaires du rang. Il y a un domaine où l’Armée française est bien pauvre : c’est tout simplement le service de santé. Avant, la plupart des médecins et des infirmiers étaient des appelés. Aujourd’hui, les jeunes militaires s’engagent sur la base de contrats à durée déterminée. Quatre ans pour apprendre et se spécialiser dans une des 400 métiers proposés. C’est aussi un outil d’intégration réel pour des jeunes en mal de repères. C’est aussi pour cela que l’idée d’un service obligatoire mieux adapté est retenu par François Hollande. Au fait, six mois pour tous les jeunes Français entre 18 et 25 ans, formation militaire citoyenne du secourisme et tâches d’intérêt général : ceci ressemble à une proposition de loi déposée en septembre 2004 par, entre autres, Maryse Joissains-Masini, députée des Bouches-du-Rhône et... élue UMP !
CiterHollande veut restaurer un "service civil obligatoire"Les jeunes Français à nouveau sous les drapeaux ? Si la gauche l'emporte, en 2007, le Parti socialiste souhaite rétablir un "service civil obligatoire", avec une composante militaire : c’est ce qu’a déclaré dimanche soir François Hollande. Invité du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", le Premier secrétaire du PS estime qu'une armée totalement professionnelle n'est "pas une bonne solution". Les grandes campagnes Terre-Air-Mer montrent qu’il y a un déficit pour les militaires du rang. "Débat inévitable sur la Défense"La France est allée "beaucoup trop loin vers la professionnalisation des Armées. Je pense que cela a été une erreur". La déclaration est signé François Hollande, invité dimanche (22 janvier) du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI. Partant de ce constat, le premier secrétaire du Parti socialiste a fait une proposition. A quelques mois de l'adoption par le PS de son projet pour 2007 qui doit être "pour une France réconciliée, une France qui n'oublie personne", le député-maire de Tulle s'est prononcé pour la création d'un "service civil obligatoire" de plusieurs mois, qui pourrait comporter un volet militaire. Une initiative qui serait mise en place en cas de retour de la gauche au pouvoir. Après la crise des banlieues de novembre, Jacques Chirac a annoncé la création d'un service civil volontaire qui pourrait concerner 30.000 jeunes dès la fin 2006."Nous n'échapperons pas à un débat sur l'avenir de la Défense, ses forces, ses moyens et je pense que ce serait une grave erreur, puisque nous avons un rendez-vous important devant l'opinion en 2007, d'éluder la question des moyens qui doivent lui être consacrés", a lancé François Hollande. "Je ne dis pas qu'il faut revenir sur un certain nombre de choix, notamment nucléaires", a-t-il cependant tempéré, deux jours après le discours de Jacques Chirac infléchissant la doctrine de dissuasion nucléaire française. Mais, a souligné le député de Corrèze, "on ne pourra pas aller vers une progression des crédits de la Défense dans les années qui viennent. Je pense qu'il faudra modérer le rythme de progression des crédits".Besoin de conscritsUn service à vocation militaire, ça n’existe plus depuis 2001, en application d’une décision prise par Jacques Chirac en 1996. En réalité, le service national, en clair le service militaire, n'a jamais été supprimé, seulement suspendu. Pourquoi ? Après l’effondrement du Pacte de Varsovie, mais la multiplication d’autres menaces, c’est le principe d’une armée plus réduite, mieux entraînée, plus réactive et opérationnelle, à l’exemple de l’armée britannique, qui a été retenue. Autre élément : l’économie de 14 milliards d’euros, montant estimé pour maintenir en état l’institution héritée des soldats de l’An II et de la Troisième République. Sans oublier que depuis de nombreuses années, le service n’était vraiment plus égalitaire. Entre piston, sursis, réforme, exemption, il fallait le vouloir pour faire son service ou, comme beaucoup de jeunes le disaient, ne pas avoir de chance.Au moment de la suspension du service national, on a plutôt constaté qu’une cohabitation harmonieuse sur ce point entre Jacques Chirac et Lionel Jospin, avec un décalage cependant sur le nombre de jours consacrés à l’appel et à la préparation à la défense qui concerne filles et garçons. Alain Juppé en souhaitait quatre ; le gouvernement Jospin a préféré la journée unique. Les critiques venant plus des rangs communistes, des Verts ou du Front national.L'Armée aurait vraiment besoin de jeunes conscrits. Les grandes campagnes Terre-Air-Mer montrent qu’il y a un déficit pour les militaires du rang. Il y a un domaine où l’Armée française est bien pauvre : c’est tout simplement le service de santé. Avant, la plupart des médecins et des infirmiers étaient des appelés. Aujourd’hui, les jeunes militaires s’engagent sur la base de contrats à durée déterminée. Quatre ans pour apprendre et se spécialiser dans une des 400 métiers proposés. C’est aussi un outil d’intégration réel pour des jeunes en mal de repères. C’est aussi pour cela que l’idée d’un service obligatoire mieux adapté est retenu par François Hollande. Au fait, six mois pour tous les jeunes Français entre 18 et 25 ans, formation militaire citoyenne du secourisme et tâches d’intérêt général : ceci ressemble à une proposition de loi déposée en septembre 2004 par, entre autres, Maryse Joissains-Masini, députée des Bouches-du-Rhône et... élue UMP !Ce sera sans moi les gars
Mais quel égocentrisme !si je ne risque rien, je m'en fous aussi alors
1979, ou l'année du grand vide militaire
Citation de: "Luména"1979, ou l'année du grand vide militaire tu veux qu'on t'le remplisse ton grand vide militaire ?