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Nabis · 1801 · 630756

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Hors ligne novocaine

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sans rapport (quoi que)

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Un rapport administratif épingle le non-respect des procédures policières.

Un pavé dans la mare des policiers qui dérapent

par Jacky DURAND
QUOTIDIEN : mercredi 12 avril 2006



     
Mieux vaut ne pas être jeune, sans-papiers ou psychologiquement instable quand la police dérape ou ignore les règles de la procédure pénale. C'est l'un des principaux enseignements du rapport annuel 2005 de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) (1) auquel Libération a eu accès. Ce pavé de cinq cents pages sera dévoilé officiellement ce matin par le président de la CNDS, Pierre Truche, ancien président de la Cour de cassation.

Sur le même sujet
Les sanctions pleuvent
Créée en 2000, la CNDS a pour attribution de «veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République». Cette commission administrative, composée de seize membres, n'a pas de pouvoir de sanction mais rend des avis et des recommandations auxquels les ministres concernés sont tenus de répondre. En 2005, elle a été saisie de 108 dossiers contre 97 en 2004, et 70 en 2003, soit une dernière hausse annuelle de 10 % plus modeste que la spectaculaire augmentation précédente (38 %). L'écrasante majorité des cas examinés en 2005 concerne les services de la police nationale, et elle révèle, selon la CNDS, «une méconnaissance de textes légaux de la procédure pénale» et des violations des règles déontologiques. Qu'ils s'agissent du placement en garde à vue, de la fouille à corps ou du menottage, la commission a relevé des «manquements», des actes «non justifiés», des excès, auxquels ceux qu'elle appelle «les personnes dites vulnérables» semblent les plus exposés : «L'augmentation sensible du nombre de saisines relatives à des manquements sur des mineurs, parfois très jeunes, et sur des non-nationaux, en situation irrégulière ou demandeurs d'asile, inquiète la CNDS», relève le rapport.

Insultes. Ainsi, le 14 novembre 2004, à Marseille, M. F. G., 15 ans, est interpellé dans la foule par la brigade anticriminalité (BAC) lors d'une visite du président de la République après avoir fait un doigt d'honneur. Selon le rapport, il a été menotté et conduit au commissariat où il se plaint d'avoir été giflé et insulté par des propos racistes. «Il a subi plusieurs interrogatoires sans jamais avoir été placé en garde à vue, sous le prétexte qu'aucun officier de police judiciaire n'était prévu dans le dispositif du service d'ordre», indique la CNDS qui relève qu'il est «pourtant de tradition» de prévoir un groupe d'OPJ lors d'un tel événement. Les parents du mineur n'ont pas été prévenus et quand le procureur, «avisé tardivement», a ordonné sa remise en liberté, «cela n'a pas été fait immédiatement», relève la commission. Autre cas mentionné par le rapport, la fouille à corps opérée sur quatre lycéens mineurs de Montgeron (Essonne), auteurs de jets de pierres sur une maison, était «injustifiée et attentatoire à à la dignité humaine» tout comme leur garde à vue ne s'imposait pas vu le dommage léger causé (bris de vitre) par les jeunes. Pourtant la CNDS relève que leur garde à vue a été «parsemée d'entorses aux règles de la procédure», les quatre lycéens n'ayant pas bénéficié de l'examen médical qu'impose l'ordonnance de 1945 sur les mineurs. «Cette "expérience malheureuse" n'a pu provoquer chez ces jeunes mineurs, qui n'étaient pas connus des services de police, qu'un "sentiment d'incompréhension et d'injustice"», estime la CNDS qui partage les conclusions de la défenseure des enfants, Claire Brisset, sur «une dégradation constante et reconnue par tous, des relations entre les mineurs et les policiers, surtout dans les quartiers sensibles».

Nourrisson. Les étrangers occupent aussi une place importante parmi «les personnes dites vulnérables», qui ont retenu l'attention de la CNDS. Elle analyse l'évolution des pratiques policières lors des expulsions d'étrangers à la lumière de tous les cas traités par la CNDS depuis sa création. Le rapport 2005 mentionne l'histoire d'un nourrisson d'un mois, né en France au mois d'août dernier, qui a subi les conditions de rétention et de reconduite à la frontière imposées à sa mère, d'origine somalienne. Selon la commission, la procédure visant cette mère était «totalement improvisée avec un centre de rétention qui n'était pas équipé pour recevoir des enfants en bas âge, avec une absence de présentation au service médical et une éviction des professionnels des services sociaux qui désiraient intervenir. Ni la mère ni l'enfant n'ont reçu de nourriture adaptée. Ils ont été retenus dans un véhicule de la police aux frontières pendant près de huit heures sans eau ni nourriture». Pour la commission, le bébé a été «l'objet d'une situation relevant de la maltraitance, imputable à la police aux frontières de Rouen».

(1) www.cnds.fr


ha, la BAC, la PAF... tous ces petits noms chantant qui nous font ressentir un sentiment de protection, de sécurité et de respect...  :hehe:
Le djembé est à la musique, ce que le couteau est à la purée


Hors ligne Isidore

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les 108 dossiers ne sont que ceux qui ont ete enregistres par la commission..
combien d'autres plaintes?

les syndicats de police gueulent sur l'exageration des victimes et le gouvernement a pour seule reponse de couper peu a peu les aides apportees a cette commission..
bonsoir vesoul


Hors ligne Lum

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Citation de: "novocaine"
ha, la BAC, la PAF... tous ces petits noms chantant qui nous font ressentir un sentiment de protection, de sécurité et de respect...  :hehe:


J'attends impatiemment la BAM  :hehe:


Hors ligne Lum

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Citation de: "novocaine"
ha, la BAC, la PAF... tous ces petits noms chantant qui nous font ressentir un sentiment de protection, de sécurité et de respect...  :hehe:


J'attends impatiemment la BAM  :hehe:


Brigade Anti-Manifestants


Hors ligne Isidore

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Citation de: "Luména"
Citation de: "novocaine"
ha, la BAC, la PAF... tous ces petits noms chantant qui nous font ressentir un sentiment de protection, de sécurité et de respect...  :hehe:


J'attends impatiemment la BAM  :hehe:


Brigade Anti-Manifestants



ah ouais???

moi BAM ca me fait plutot penser a d'autres trucs...

 :lumena:
bonsoir vesoul


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entendu à la radio ce matin... et confirmé dans la presse
ça m'a fait ça  :glob:  :sarcastic:  :lol2:  :lol2:  :lol2:

j'avais jamais ressenti que la préfecture de police (et des refus de séjour signés M. Riou, y en a quelques uns dans les stocks de dossier des juridictions) était trop coulante dans l'accord des titres de séjour... je devais pas avoir les bonnes infos...

bon, heureusement que le nem a ses papiers


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Les sans-papiers étaient dans les petits papiers du policier
Un haut fonctionnaire mis en examen pour «aide au séjour irrégulier».

par Jacky DURAND
QUOTIDIEN : jeudi 13 avril 2006



     
De mémoire de policier, «ça fait longtemps que la police judiciaire n'avait pas "tapé" quelqu'un aussi haut dans la hiérarchie de la préfecture de police». Yves Riou, 39 ans, un haut responsable de la police des étrangers à la préfecture de police de Paris (PP), a été interpellé le 3 avril dans une affaire de trafic de titres de séjour par la Brigade de répression du banditisme (BRB). Cet attaché principal d'administration centrale, comme on dit dans le jargon de la PP, a été mis en examen le 5 avril et écroué pour des faits de «corruption passive», «usage de faux», «aide à l'entrée et au séjour irrégulier» d'étrangers en France, «en bande organisée». Au total, onze personnes ont été mises en examen.

En l'état actuel, sept personnes sont en examen pour «obtention indue de titres de séjour» et «usage de faux», mais le trafic pourrait porter sur plusieurs dizaines de titres de séjour, selon une source policière. Outre Yves Riou, trois «intermédiaires» ont été mis en examen. Trois de ces «organisateurs» ont été placés en détention provisoire et une quatrième personne a été placée sous contrôle judiciaire.

Coïncidence. L'information a été rendue publique hier par la préfecture. Sacrée coïncidence : ce déballage de haut fonctionnaire présumé ripoux intervient au lendemain de la communication officielle des sanctions prononcées dans la police nationale en 2005 et le jour même où la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) dévoile son rapport annuel sur les dérives des forces de l'ordre. Le préfet de police de Paris, Pierre Mutz, a demandé au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, la suspension de ce haut fonctionnaire «dans le cadre d'une procédure disciplinaire».

Si Yves Riou n'appartenait pas directement au corps de la police nationale, il était à la tête d'un service très important de la préfecture de police, le 9e bureau de la police générale (PG), en charge des démarches administratives de centaines d'étrangers originaires du Maghreb ou d'Afrique. En 2004, plus de 200 000 autorisations de séjour (cartes de séjour) pour étrangers ont été délivrées par la police générale et près de 60 000 autres autorisations de même type pour des demandeurs d'asile.

L'enquête mettant en cause Yves Riou a débuté par un tuyau d'un «tonton» (un indicateur, ndlr), qui évoquait l'existence d'une filière permettant d'obtenir des titres de séjour contre de l'argent. «Parmi les bénéficiaires, on parlait de voyous, mais pas seulement», affirme une source proche du dossier. En remontant la filière, les policiers de la BRB ont abouti jusqu'à la «source» des titres de séjour, le chef du 9e bureau de la police générale. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le 6 février 2006 et la juge Corinne Goetzmann a été chargée du dossier qui «ne se résume pas aux faits imputés au haut fonctionnaire», selon le parquet de Paris. D'après la même source, en l'état des investigations, «rien de permet de penser que monsieur Riou a perçu de l'argent pour faciliter l'obtention de ces documents», mais il aurait «facilité ou promis la rapidité des démarches» aux autres membres de la filière. Il serait «en bout de chaîne».

«Ambition». Selon un enquêteur, c'est «l'ambition» qui aurait perdu Yves Riou. Le haut fonctionnaire serait «entré» dans ce micmac de titres de séjour par l'entremise d'un homme «qui prétendait avoir des relations dans les plus hauts cercles du pouvoir et a proposé à Yves Riou de favoriser sa carrière en échange de facilitations de permis de séjour». Cet intermédiaire, plus tout jeune (un retraité de 80 ans), affirmait être colonel de réserve. «C'est un beau parleur qui a des contacts réels, mais pas à la hauteur de ce qu'il prétend, estime un enquêteur. C'est lui qui aurait en tout cas touché l'argent versé par les bénéficiaires des titres de séjour.» L'homme n'était auparavant pas connu des services de police. Il a été mis en examen pour «corruption active».

Le 3 avril, une quinzaine de personnes, dont Yves Riou, ont été interpellées dans le cadre de cette enquête. L'affaire a mis en émoi la préfecture où Yves Riou est réputé «compétent», à un «poste difficile et névralgique», indiquait hier l'AFP. Le nom du chef du 9e bureau de la police générale n'était, semble-t-il, pas inconnu dans certains milieux proches des demandeurs de titres de séjour : «Il y avait des bruits concordants qui convergeaient vers le chef du 9e bureau pour dire qu'il facilitait les dossiers. Ça fait plus d'un an qu'on en entendait parler», affirme un défenseur des sans-papiers, qui s'interroge sur les «procédures de contrôle dans la chaîne de délivrance des papiers officiels». Selon une source judiciaire, un élément recueilli lors de l'enquête laisse à penser que le trafic dure depuis plus de deux ans et se serait poursuivi jusqu'à récemment.

Quatre ans de prison. En janvier, un Yougoslave de 52 ans a été condamné à quatre ans d'emprisonnement pour un trafic de titres de séjour au sein du 8e bureau de la police générale, qui traite ces dossiers. Quatre autres prévenus avaient été condamnés à ses côtés, dont trois étaient fonctionnaires à la PG. Ils ont été depuis interdits définitivement d'exercer un emploi public.
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Hors ligne novocaine

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je poursuis dans ma lancée flic/droit/politique/connerie monumentale...

(mais pour des raisons esthétiques, je mets que le lien, na !)

http://www.liberation.fr/page.php?Article=374087
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Salazar

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 Il n'y a pas plus d'agressions qu'avant. Mais l'agresseur est de plus en plus jeune et, souvent, plus violent.

A 17 ans, on meurt poignardé pour un lecteur MP3 ! Les deux agresseurs d'un jeune homme de 17 ans qui a été poignardé à mort dans le hall de la Gare centrale à Bruxelles sont toujours activement recherchés.


      Ce devait être rendez-vous ordinaire, dans une gare ordinaire, à une heure ordinaire. Cela aurait pu être, aussi, une agression « ordinaire », de celles qui, malheureusement, noircissent des piles de P-V dans les commissariats. Pour ce jeune de 17 ans, elle a tourné au drame. Fatal. Agressé pour son lecteur MP3 à 16 h 30, au milieu de la foule, gare Centrale à Bruxelles, il succombera dans la soirée, à l'hôpital. En quelques coups de couteau, le voleur s'était transformé en meurtrier. Il court toujours.

      Ce drame tragique nous renvoie à la réalité d'une lame de fond : les agressions ne sont pas plus fréquentes qu'avant (au contraire), mais plus violentes. Pour un GSM, un MP3, une broutille, le jeune (voire l'ado) n'hésite plus à utiliser la manière forte. Et ce, sans qu'il soit réellement conscient de la gravité de son acte, nous confie un procureur au parquet de la jeunesse. Face à ce drame, c'est la société entière, qui, aujourd'hui, s'interroge sur les réponses à fournir. Du psychologue au chef de gare...



      Ni l'auteur du meurtre du jeune homme de 17 ans, commis mercredi à la Gare centrale à Bruxelles, ni son complice, n'ont encore été identifiés. Une vingtaine de témoins ont, eux, été identifiés et deux portraits robots des auteurs ont été esquissés.

      Ni l'auteur du meurtre du jeune homme de 17 ans, commis mercredi, à la Gare centrale à Bruxelles, ni son complice, n'ont encore été identifiés, a rapporté ce vendredi matin le parquet de Bruxelles.

      Deux portraits robots des auteurs ont été esquissés principalement à partir des descriptions fournies par l'ami de la victime décédée, qui se trouvait à côté de celle-ci lors de l'agression au couteau et du vol d'un MP3. Ces portraits robots devraient toutefois encore évoluer en raison des nouvelles descriptions obtenues de témoins.

      Une vingtaine de témoins ont été identifiés à ce jour par la police. Certaines personnes se sont présentées spontanément à la police. D'autres ont pu être identifiées par la police qui a recueilli jeudi les témoignages de commerçants mais aussi de navetteurs, à la Gare centrale.

      On ignore toujours si les caméras de surveillance ont filmé l'agression des deux jeunes hommes de 17 ans. Les deux auteurs recherchés avaient pris la fuite en direction de la Grand-Place.

      Touchée dans la région du cou, la victime était décédée mercredi soir à 21 heures à l'hôpital Saint-Pierre à Bruxelles.

      (D'après Belga)


Salazar

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Milka, le retour.

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Affaire Milka : la condamnation de la couturière confirmée
   
La cour d'appel de Versailles a confirmé jeudi la condamnation de la couturière Milka Budimir de devoir transférer son site internet "milka.fr" au géant américain de l'agro-alimentaire Kraft Foods, le propriétaire de la célèbre marque de chocolat.


C'est la victoire du pot de fer contre le pot de terre. La cour d'appel de Versailles a confirmé jeudi la condamnation de la couturière Milka Budimir de devoir transférer son site internet "milka.fr" au géant américain de l'agro-alimentaire Kraft Foods, le propriétaire de la célèbre marque de chocolat.

Milka Budimir ne récupérera donc pas son cadeau d'anniversaire. Ce beau site Internet, un "milka.fr", offert il y a cinq ans par ses enfants et que cette couturière de la Drôme comptait bien exploiter pour faire la promotion de ses deux boutiques situées à Valence et Bourg-lès-Valence. Une belle surpise qui s'était vite transformée en mauvaise farce. Accusée de "cyber-squattage" par Kraft Foods, madame Budimir s'était retrouvée face aux juges.

Le 14 mars 2005, elle avait été condamnée par le tribunal de Nanterre à transférer la propriété de son site Internet dans le mois, sous peine de se voir infliger une astreinte de 150 euros par jour. Tout en exécutant la décision - le site milka.fr renvoie désormais vers celui de Kraft Foods- l'avocat de Madame Budimir avait interjeté appel. Me Gérard Hass avait fait valoir que les artisans comme Mme Budimir, faisaient partie de la sphère économique et qu'à ce titre elle pouvait utiliser son prénom pour identifier son site internet et que l'usage n'en était pas injustifié, ce qu'avait contesté la partie adverse. Kraft Foods avait assigné Mme Budimir en justice car la multinationale estimait subir un préjudice économique et d'image.


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un peu de people pour une fois

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Cruise to eat nutritious placenta

Hollywood actor and Scientologist Tom Cruise is planning to eat Katie Holmes' placenta.

It is the latest in a series of strange revelations by the 43-year-old 'Mission: Impossible' star about the child he is expecting with fiancée Katie Holmes.

Cruise told GQ magazine: "I'm gonna eat the placenta. I thought that would be good. Very nutritious. I'm gonna eat the cord and the placenta right there."

Cruise has also claimed he knew that Katie Holmes was pregnant before she told him.

He has also defended the Scientology belief that women should give birth in silence.

"It's really about respecting the woman. It's not about her not screaming," he told GQ.

Cruise plans to marry 27-year-old Holmes in the summer. He said earlier this month that their baby was due "any day now".


Hors ligne nicolas

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sauf que :

http://news.bbc.co.uk/1/hi/entertainment/4918012.stm

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Hollywood actor Tom Cruise has played down reports that he plans to eat the placenta of his new baby.

The War of the Worlds star was quoted in GQ magazine saying he thought the placenta and umbilical cord would be "very nutritious".

But in a subsequent interview with Diane Sawyer on US television, he made light of the comments.

"Yeah, we're going to do that - a whole family thing. Isn't that normal and natural? No, we're not eating it."


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J'aime pas Katerine, sauf maintenant une chanson ...

Citation de: "Le Monde"
Philippe Katerine, dandy rock et homme du bocage

Le musicien et chanteur Philippe Katerine, lors des 21es Victoires de la musique, le 4 mars 2005. | GAMMA/ÉRIC CATARINA    Le musicien et chanteur Philippe Katerine, lors des 21es Victoires de la musique, le 4 mars 2005.
   
"Katerine nous emmerdait en chantant, il nous emmerdera jusqu'au cinéma, il est infréquentable." Ce commentaire mi-figue, mi-raisin trouvé sur filmdeculte. com, en 2005 après la sortie de deux ses oeuvres, le film Peau de cochon et l'album 8e Ciel, impose Philippe Katerine à sa place d'artiste manipulateur et doué. En effet, le chanteur, as du bricolage sur magnétophone 4 pistes, navigue à la godille dans les méandres de l'individualisme contemporain et la massification de l'art. L'homme qui met en scène ses étrons en les commentant avec le cinéaste Thierry Jousse dans Peau de cochon, treize tableaux autobiographiques de fort intérêt, sait aussi se métamorphoser en DJ diabolique.

Depuis son apparition aux Victoires de la musique en février, Katerine est sorti du ghetto rock dans lequel une formation artistique et pop rennaise l'avait passablement enfermé. Nominé dans la catégorie Révélation, Katerine, musicien, chanteur, cinéaste, performeur, n'est pourtant pas un débutant. Il revient ainsi au Printemps de Bourges, dont la 30e édition s'ouvre le 26 avril, dix ans après sa première apparition - il était alors musicien d'attitudes, post-branché, dandy pop.

"Et je coupe le son", silence. "Et je remets le son", délire. Voici Katerine jouant les démiurges de boîte de nuit, flanqué de musiciens rock en perruque blonde, slip blanc, body rose et collants verts. Que dit de son époque Philippe Katerine, auteur en 1999 de Je vous emmerde - un faux duo de drague avec une fille sans pitié : "Moi je suis un poète et je vous emmerde. - Ouais, poëte, poète... t'emmerdes la terre entière, ouais !" ? Avec une vision d'anar apolitique sur un monde synthétique, border line en tout, hétéro cependant, Katerine met en scène les poulets sous cellophane, des horaires tronçonnés à la seconde, le stress, la facilité et la robotique - son dernier album s'intitule Robots après tout, parodie de Human After All du duo électronique français Daft Punk.

Katerine est un chanteur de gauche et, pour les militants politiques, une tache. Une manif unique à son actif ("contre la loi Devaquet en 1986", alors qu'il était étudiant en arts plastiques à l'université de Rennes), il balance une méfiance costaude face à l'art de masse. "Une vision primitive du spectacle, avec jeux romains et gladiateurs, une simplification brutale des rapports." Pantalon à carreaux, veste de fin velours noir, pull à col roulé bleu pétrole, Katerine fume des cigarettes et lance des regards de traverse. "D'être en perruque blonde et en hauts talons argentés, ça a l'air libre, mais, en même temps, c'est un uniforme, une règle. C'est violent."

Katerine est un individu singulier, physiquement hybride : entre snobisme urbain et ruralité ancestrale. Arrivé à Rennes en 1990, le garçon a peur de la ville, des voisins et de ces montagnes de culture qu'il méconnaît : le maître du pop art Andy Warhol, le cinaste Jean Eustache, le compositeur John Cage, en vrac. Philippe Blanchard y devient Katerine et prend goût aux métamorphoses. Né dans les Deux-Sèvres, il fut élevé en Vendée par une mère institutrice et un père représentant en produits vétérinaires. C'est un gars du bocage qui croit le voisin qui dit que son frère a un sexe gros comme un concombre. Enfant, il se voyait curé. "Question extase et libido, le clergé me semblait être une bonne maison. Mais j'étais aussi le souffre-douleur de mes camarades, on m'appelait "poubelle", je ne me lavais pas, je ne sentais pas bon, je ne m'aimais pas." Jambes croisées, mèche impossible, il raconte, et s'en amuse. La libido, parfois si encombrante, est un grand thème katerinesque, comme démontré par sa présence dans Peindre ou faire l'amour des frères Larrieux ou dans Marine Le Pen, tube du moment.

" Marine Le Pen, c'est une histoire vraie. Je suivais une femme blonde dans la rue parce qu'elle m'avait plu. Elle se retourne, c'était Marine Le Pen. Je me suis senti minable d'avoir éprouvé de la libido pour Marine Le Pen. Je suis rentré dans un délire paranoïaque, poursuivi par moi-même. Car j'ai senti le danger d'avoir en soi ce côté sombre, ces Marine Le Pen dont il peut être difficile de se dégager." La chanson, traitée au rock électronique, fait un tabac chez les jeunes et chez les anti-Front, "qui y voient un manifeste. Je n'ai aucun fantasme pédagogique, mais quand j'entends des gens de gauche dire "J'adore Marine Le Pen" (la chanson), je trouve cela troublant. En ce sens, elle est réussie".

Grand souvenir de libido également, juin 1976 : l'enfant a 7 ans, il est opéré du coeur. Pour alléger les travers de son coeur, les médecins lui ont greffé une peau de cochon. "Mâle ou femelle, je ne sais pas, je ne l'ai jamais rencontré. Il est aujourd'hui sans doute décédé. Il m'a sauvé. La mort était probable, donc on a pris plein de photos avant. Puis mon coeur s'est arrêté de battre pendant dix-sept minutes." Il passera trois jours en réanimation. "Le pied, j'étais drogué, j'ai vu mes parents en vert avec des masques. L'infirmière était gracieuse, elle avait la tête de Romy Schneider et la voix de Fabienne Tabard (Delphine Seyrig) dans Baisers Volés, précise ce boulimique de cinéma. Que d'érotisme, les soins corporels, etc. ! Je n'avais pas la force de parler, j'avais l'impression d'être mort, j'ai toujours eu envie de retrouver cet état-là." La scène, les psychotropes, la transe et l'extase. La greffe est une scène fondatrice, lui permettant par ailleurs de revendiquer des liens étroits avec le règne animal.

Le mouton l'intéresse beaucoup, poursuit-il. "Personnellement, je suis mouton. Je suis né dans la foule, je regarde la télévision, je traverse la rue quand le point lumineux est vert, j'achète des cigarettes tous les jours. Je ne fais que cela, être mouton, je m'en délecte, ça me dégoûte et me rassure."

Ces paradoxes, ces "malentendus bizarres", selon Anna Karina, pour qui et avec qui Katerine a composé un album beau et singulier en 2000 (Une histoire d'amour), ont attiré bien des artistes dans ses filets. Dernière en date, la chorégraphe Mathilde Monnier, avec qui il dansera Vallée 2008 au Centre Pompidou en mai, qui déclare : "Le monde de Philippe Katerine est peuplé d'êtres humains étranges et familiers à la fois, comme sortis d'un nouveau monde."
Véronique Mortaigne
Article paru dans l'édition du 25.04.06
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-764747,0.html



Marine Le Pen à écouter



Salazar

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Le corps d'un nouveau-né découvert dans une rivière de Dordogne
[2006-05-02 20:09]

BORDEAUX (Reuters) - Le corps sans tête d'un nourrisson a été découvert flottant dans les eaux de la Vézère près de Terrasson-Lavilledieu, dans l'est de la Dordogne, indique la gendarmerie.

Le nouveau-né, de sexe masculin, était âgé de quelques jours. Il a été découvert lundi vers 7h30 près d'une micro-centrale électrique située à quelques dizaines de mètres du centre de Terrasson-Lavilledieu.

Selon les premières constatations, le corps, en état de putréfaction avancé, aurait séjourné de deux à trois semaines dans l'eau.

Une autopsie a été ordonnée par le parquet de Périgueux pour déterminer les causes du décès et fournir des éléments aux enquêteurs.

 :miam:


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:huhu:

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Des prud'hommes jugent le CNE illégal
 
C'est une première : le conseil des prud'hommes de Longjumeau, en région parisienne a jugé vendredi que l'ordonnance créant le contrat nouvelle embauche était contraire au droit international. De ce fait, il a requalifié un contrat nouvelles embauches en contrat à durée indéterminé. Le conseil des prud'hommes estime que l'ordonnance du 2 août 2005 créant le CNE est "contraire" à la convention 156 de l'Organisation internationale du travail (OIT) ratifiée par la France et est donc "non valable" et "privé d'effet juridique". Cette convention prévoit qu'un salarié ne peut être licencié "sans qu'il existe un motif valable de licenciement" et "avant qu'on lui ait offert la possibilité de se défendre". Or, le CNE exonère l'employeur de l'obligation d'effectuer un entretien préalable au licenciement et de motiver la lettre de licenciement, rappelle le tribunal. Réagissant à cette décision, révélée par la CGT qui veut supprimer le CNE, le syndicat patronal CGPME a estimé que le jugement ne remettait pas en cause la validité du CNE.

http://www.lexpansion.com/html/A142694.html