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Finkielkraut: "pendant trois jours, Nicolas Sarkozy nous a fait honte"AP | 10.05.2007 | 16:37"Pendant trois jours, il nous a fait honte", écrit Alain Finkielkraut dans "Le Monde" daté de vendredi au sujet du président élu Nicolas Sarkozy, qu'il avait pourtant soutenu pendant la campagne."On ne peut pas se réclamer du général de Gaulle et se comporter comme Silvio Berlusconi", déplore le philosophe évoquant l'ancien président du conseil italien. "On ne peut pas en appeler à Michelet, à Péguy, à Malraux et barboter dans le mauvais goût d'une quelconque célébrité de la jet-set ou du show-biz"."On ne peut pas prononcer des odes à l'Etat impartial et inaugurer son mandat en acceptant les très dispendieuses faveurs d'un magnat des affaires", ajoute-t-il dans une allusion à Vincent Bolloré.M. Sarkozy "ne s'est pas retiré du monde pour habiter la fonction présidentielle: entre le Fouquet's, Falcon et palace flottant, il a oublié qu'il venait d'être élu président de la République". APNouvel Obs
Cancer de la gorgeDes risques du sexe oralArticle du 9 mai 2007.Vous courez plus de chance d'avoir un cancer de la gorge en ayant des relations bucco-génitales avec plusieurs partenaires qu'en fumant ou en buvant, estiment des chercheurs américains.Selon eux, les papillomavirus humains responsables de la plupart des cancers utérins sont aussi liés à l'apparition de certaines tumeurs cancéreuses de la gorge.Ainsi, le fait d'avoir une infection de la bouche avec ces papillomavirus et des relations sexuelles orales avec plusieurs partenaires constitue le principal facteur de risque de certains types de cancers assez rares de la gorge.Les travaux de médecins de l'École de médecine de l'Université Johns Hopkins montrent en effet que ces personnes ont 32 fois plus de risques d'avoir un cancer de l'oropharynx, situé à l'arrière de la langue."Le public devrait toutefois être rassuré, car le cancer de l'oropharynx (situé à l'arrière de la langue) est relativement rare et la grande majorité des personnes ayant une infection buccale avec des papillomavirus ne développeront probablement pas un cancer de la gorge." — Dr Maura GillisonLes participants à l'étude ayant indiqué avoir eu des relations bucco-génitales avec plus de six partenaires durant leur vie avaient 8,6 fois plus de risques d'avoir un cancer lié à une infection avec des papillomavirus.Un vaccin efficaceLe vaccin actuel contre les papillomavirus, le Gardasil de Merck, est efficace à 98 % chez les femmes. Son efficacité reste cependant à être déterminée chez les hommes.
Empoignade au Parlement turc lors du débat sur la réforme de la Constitution Le débat sur une réforme de la Constitution visant notamment à faire élire le président de la République au suffrage universel s'est une nouvelle fois avéré particulièrement houleux, lundi 28 mai, au Parlement turc, plusieurs députés en étant venus aux mains.Adopté une première fois par le Parlement le 10 mai, le texte a été rejeté vendredi par le président Ahmet Necdet Sezer. Les députés sont donc à nouveau appelés à voter par bulletin secret pour un premier tour de scrutin et, selon la procédure, devront confirmer leur vote lors d'un second tour organisé au moins 48 heures plus tard, en l'occurrence jeudi.C'est du député indépendant Ümmet Kandogan qu'est venu la controverse. Pendant son discours devant les députés, il a brandi un journal qui a publié une photo du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, et du président Sezer assis côte-à-côte, le visage grave, lors d'exercices militaires le week-end dernier où, selon les médias, ils ne se sont pas adressés la parole. M. Kandogan a accusé le président de ressentir de la "haine" contre le chef du gouvernement, ce qui a entraîné une bagarre entre plusieurs députés du Parti de la justice et du développement (AKP) et du principal parti d'opposition, CHP (Parti républicain du peuple). La séance a été temporairement suspendue.EN CAS D'ADOPTION, LE PRÉSIDENT NE POURRA PLUS S'OPPOSER AU PROJETCe projet de réforme de la Constitution turque pour faire élire le président au suffrage universel et non plus par le Parlement a été élaboré par la majorité de l'AKP au pouvoir, issu de la mouvance islamiste. L'AKP l'a mis en branle après son échec début mai à faire élire son candidat à la présidence, le chef de la diplomatie Abdullah Gül, au terme d'une crise et d'une confrontation avec l'armée, gardienne sourcilleuse de la laïcité, qui a amené le gouvernement à convoquer des législatives anticipées le 22 juillet.Outre l'élection du chef de l'Etat au suffrage populaire, le texte en suspens prévoit d'instaurer un mandat présidentiel de cinq ans renouvelable une fois, contre un septennat unique à l'heure actuelle, et d'organiser des élections générales tous les quatre ans, au lieu de cinq. Le CHP et une grande partie de la société civile sont opposés à ces réformes, estimant qu'elles sont proposées sans un débat préalable au sein de la société.Le texte sur lequel les députés doivent se prononcer est le même que le texte rejeté par le président Sezer. Il n'a pas été modifié par la commission des affaires constitutionnelles qui l'a examiné dimanche. S'il est de nouveau adopté par les députés, sans modifications, le président ne pourra plus s'y opposer, il pourra seulement le soumettre à référendum.