0 Membres et 4 Invités sur ce sujet
Elle me fait rire Albanel avec sa théorie du complot socialiste. Faudra lui expliquer le mot opposition. T'avais qu'à réunir tes troupes cocottes, c'est tout C'est vraiment des discours aveugles et non-objectif comme celui-ci qui me donne envie de tarter les politicards. Qu'elle assume entièrement l'échec blah blah....
Pour le Film Français, Hadopi est adoptée et les professionnels sont contents !La revue professionnelle annonce dans son dernier numéro l’adoption d’Hadopi, qu’elle illustre à grand renfort de réactions enjouées de professionnels.par Alexandre HervaudLa semaine dernière, de nombreux lecteurs nous avaient signalé la petite bévue du Point qui annonçait l’adoption sans problème de la loi Création et Internet. L’hebdomadaire a trouvé plus fort que lui en matière d’intox (soyons sport et parlons plutôt de bug lié à des délais de bouclage contraignants), puisque la revue professionnelle Le Film Français datée du 10 avril consacre une page à la loi Hadopi qu’elle présente comme... adoptée, marquant le début d’une « nouvelle ère pour les industries culturelles du cinéma, de l’audiovisuel et de la musique ».L’anecdote aurait pu en rester là (après tout, une erreur est vite arrivée...) si le magazine n’avait pas pris la peine de recueillir des réactions de professionnels évidemment récoltées avant la funeste matinée du jeudi 9 avril qui vit le rejet du projet de loi à l’Assemblée Nationale. Ainsi, la Société civile des auteurs multimédia (Scam, sic !) « salue l’ère de la pédagogie et se félicite que les députés aient confirmé le principe dit de la riposte graduée ». Roger Karoutchi en rêvait, le Film Français l’a fait !Pour la Fédération internationale des associations de producteurs de films (Fiapf), c’est une « bonne nouvelle », et la France montre ainsi « la voie à suivre ». On arrête ici les citations (qui se ressemblent à peu près toutes), pour s’attarder sur l’édito de ce numéro surréaliste, dans lequel Sophie Dacbert, directrice de la rédaction, écrit : « L’industrie culturelle dans son ensemble applaudit des deux mains la loi adoptée par la France... » Ce « des deux mains » est plutôt malvenu quand on connaît la posture – certes tardive, elle aussi- adoptée par de nombreux acteurs et cinéastes (dont Catherine Deneuve, Christophe Honoré...) dans la Lettre ouverte aux spectateurs citoyens publiée par Libération le 7 avril dernier. Décidemment, ces délais de bouclage, ça vous ruine tout.
J'attend avec impatience le coup de grace du Parlement Européen le 21 avril
Les eurodéputés adoptent un amendement sur la liberté d'accès à InternetLa polémique autour du projet français de lutte contre le piratage sur Internet empoisonne les négociations finales sur une vaste réforme européenne censée améliorer la concurrence dans le marché des télécoms. Les eurodéputés de la commission Industrie ont adopté, mardi 21 avril, par 44 voix pour, 4 contre et 2 abstentions, un amendement à ce "paquet télécoms" selon lequel "aucune restriction ne peut être imposée aux droits et libertés fondamentaux des utilisateurs finaux sans décision préalable des autorités judiciaires".Il reprend l'amendement dit 138, adopté à une écrasante majorité en séance plénière lors de la première lecture au Parlement en septembre, mais contesté par le Conseil réunissant les 27 pays de l'UE. L'amendement était à l'origine dirigé contre un projet français de lutte contre le piratage, dit de "riposte graduée", dont l'application n'est pas confiée à la justice mais à une autorité administrative indépendante, l'Hadopi. Ce texte de loi, rejeté par les députés français mais qui doit revenir à l'examen le 29, prévoit l'envoi de messages d'avertissement aux internautes qui téléchargent des contenus illicites, et la suspension de l'accès Internet des récidivistes.http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/22/piratage-les-eurodeputes-adoptent-un-amendement-sur-la-liberte-d-acces-a-internet_1183710_3214.html
Photos gores d'un accident de voiture: pourquoi ont-elles le droit de circuler sur internet?Post vu en UneLes parents de Nikki Catsouras se battent pour le retrait de photos du corps déchiqueté de leur fille. Mais la vie privée sur internet a ses limites.Depuis plus de 2 ans et demi, les parents de Nikki Catsouras vivent un cauchemar. Ils se battent pour obtenir le retrait de terribles photos qui circulent sur internet : celles du corps en lambeau de leur fille, morte dans un accident de voiture.Ils ont décidé de médiatiser leur histoire pour mettre en garde contre les limites de la vie privée sur internet. Les parents de Nikki avaient un fort cas de conscience : avec cette exposition, les internautes chercheraient les photos de Nikki. Et ça n'a pas loupé. Ce samedi, 3 des 4 plus fortes requêtes sur Google concernent Nikki Catsouras.Les photos ont été visibles sur plus de 1.600 sites dans 50 pays, selon ABC News. Alors les parents de Nikki se sont battus à coup de procédures. Leurs avocats ont envoyé des lettres de mises en demeure à tous les sites qui les publiaient, en vain. Légalement, rien n'empêche la publication de ces clichés.
Après avoir repris le second examen du projet de loi « Création et Internet » le 6 mai dernier, cet après-midi, l'Assemblée nationale procédera au vote solennel. Malgré les nombreux amendements de l'opposition, le texte actuel s'est véritablement durci par rapport à son adoption en première lecture le 2 avril dernier. Ainsi l'internaute condamné dont la connexion Internet serait suspendue devrait continuer à payer son fournisseur d'accès à Internet. Le texte oblige également l'internaute à sécuriser sa connexion au moyen de logiciels payants et non interopérables.