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ça me rappelle l'année où ma classe a été selectionné pour choisir le prix goncourt des lycéens. On avait les Particules Elémentaires. Quand notre prof de français l'a lu (un gars fort sympa, d'une soixantaine d'années et à fond dans la religion mais très gentil "Allons, une piqûre de rappel de catéchisme"...) il a aussitôt écrit une lettre d'excuse à nos parents pour nous avoir donner à lire une telle obscenité. C'était bien marrant. Mais le livre de Houllebecq l'était encore plus. Faudrait que je le relise maintenant que je n'ai plus 15 ans
Fort sympathique :)
Dès ses 18 ans et l'encaissement de son livret A, Antoine décide de s'offrir une concession individuelle au cimetière et une tombe classique mais solide, sans frou-frou ni effets de jambe. Les colifichets, le marbre, les dorures, l'agitation frénétique, ce n'est pas son style. Antoine a un plan de vie tout tracé dont il ne connaît pas encore les détails mais assume déjà la chute : la mort. Il cesse rapidement d'étudier, trouve un boulot peinard, se marie, fait des enfants, observe d'un œil extérieur et critique la disparition progressive des fragiles sentiments qui le relient à sa famille. Puis un héritage inattendu lui fait prendre sa vie en main : J'annonçais à ma femme et à mes enfants ma décision de les quitter. Les tropiques ne me tentaient pas ; j'avais envie de calme, de paix, loin des vicissitudes de l'existence ; je voulais me laisser flotter doucettement à la surface de la vie, faire la planche en attendant de finir entre quatre. À 35 ans, je choisis de vivre dans une maison de retraite.
Je viens de finir Le cri de Laurent GraffBien mais pas top. c'est autour du tableau, du même nom, donc.Son précédent livre était mieux. Bien cynique :CiterDès ses 18 ans et l'encaissement de son livret A, Antoine décide de s'offrir une concession individuelle au cimetière et une tombe classique mais solide, sans frou-frou ni effets de jambe. Les colifichets, le marbre, les dorures, l'agitation frénétique, ce n'est pas son style. Antoine a un plan de vie tout tracé dont il ne connaît pas encore les détails mais assume déjà la chute : la mort. Il cesse rapidement d'étudier, trouve un boulot peinard, se marie, fait des enfants, observe d'un œil extérieur et critique la disparition progressive des fragiles sentiments qui le relient à sa famille. Puis un héritage inattendu lui fait prendre sa vie en main : J'annonçais à ma femme et à mes enfants ma décision de les quitter. Les tropiques ne me tentaient pas ; j'avais envie de calme, de paix, loin des vicissitudes de l'existence ; je voulais me laisser flotter doucettement à la surface de la vie, faire la planche en attendant de finir entre quatre. À 35 ans, je choisis de vivre dans une maison de retraite.
c'est la suite de ses malheurs ?