de mieux en mieux
Après avoir cité le pape Jean Paul II lors d'un passage télévisé lundi, Nicolas Sarkozy est resté dans la même thématique, mardi 17 avril, estimant, dans deux interviews, que la part du christianisme dans l'identité nationale est "déterminante" et que les "racines chrétiennes" de l'Europe sont incontestables.
Dans un entretien à paraître dans l'hebdomadaire Famille chrétienne du 21 avril, le candidat UMP déclare que "le christianisme a vu naître notre nation". "Il a participé aux plus grandes heures de son histoire, et aussi parfois à ses drames. Il a couvert notre territoire d'églises, de cathédrales, de monuments", ajoute-t-il, soulignant l'"immense patrimoine de valeurs culturelles, morales, intellectuelles et spirituelles" qu'il a légué. Pour M. Sarkozy, le rôle des religions dans les débats de société est "fondamental", puisqu'elles apportent "une dimension morale et métaphysique essentielle à nos questionnements", écrit le candidat.
"PERSONNE NE PEUT IGNORER LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE"
Lors d'une deuxième interview, accordée au Figaro, qui aborde également le thème de la religion, Nicolas Sarkozy réitère, presque mot pour mot, son admiration pour Jean Paul II, "l'homme qui par la force de ses convictions a fait tomber le mur de Berlin, (...) l'homme qui a dit qu'il ne fallait pas avoir peur, (...) l'homme qui a su incarner l'ouverture et la fermeté".
M. Sarkozy s'interroge également sur "les racines chrétiennes de l'Europe (...) et de la France", que personne "ne peut ignorer". "Derrière la morale laïque et républicaine française, il y a deux mille ans de chrétienté", poursuit-il, faisant l'éloge du "long manteau d'églises" qui couvre le territoire français. "La question de savoir si Dieu doit être dans la Constitution européenne ne se pose plus, conclut-t-il, puisqu'il n'y a pas de Constitution".