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J'arrive pas à l'écrire ce message...Personne ne semble avoir remarqué les différentes manifestations entre l'année derniere et cette année...Plus rien n'attire l'attention de nos élus sur le peuple. ça sent la fin de la démocratie quoi... le dialogue entre nos représentants et nous est rompu et à quoi bon voter pour des gens qui ne nous prennent pas en compte ?Du coup, que faire ?
On est dans une période trouble. Soit le début d'une transition, soit le début d'un effondrement, impossible à dire pour l'instant.Le problème des rassemblements populaires c'est… qu'ils ne rassemblent pas de façon populaire Les Nuits Debout avaient une certaine fraîcheur, mais bien trop de défauts pour rassembler largement. C'est con à dire mais si je dois demander à mes parents de participer à ce genre de chose, c'est peine perdue si dès 21:00 ça se transforme en punks-à-chiens-party. On ne fera pas discuter de façon neutre un costard et un sarrouel, aussi exploités l'un que l'autre soient-ils, c'est aussi con que ça.Il y a aussi (surtout) le problème du « je m'en fous j'ai le dernier iPhone j'ai besoin de rien ». Il faut que les gens se sentent dans la merde pour qu'ils commencent à se bouger, et quand ça se produit ils débarquent sans aucune réflexion dans leurs bagages : résultat ils votent « coup de poing sur la table » au lieu de s'attaquer à leurs véritables ennemis.Courage Jane, dis-toi bien que tu n'es pas seule à te sentir démunie, fais ce qui te semble bien et qui est à ta portée (consommer de façon responsable, parler avec des amis de tout ça, avec patience) et continue à voter. Blanc, si rien ne te convient, mais n'abandonne jamais l'idée que c'est le peuple qui doit donner son avis. Et prépare-toi à des secousses. Résilience !
Ah mais, j'abandonne rien. je me bats tout le temps, si tu savais ! Mais oui, pour le social, l'écologie, et même pour la culture, je fais beaucoup d'efforts, mais bon... à mon échelle c'est pas non plus ça qui va changer le visage de la France.
N'abandonne pas Tu as déjà changé les choses puisque j'ai personnellement évolué dans un sens inédit pour moi l'année dernière et tu n'y est pas totalement étrangère
Mais comment se faire entendre ?Avec le vote, c'est clairement inutile, puisque le sujet de la santé n'est évoqué par personne.Si tous les français descendaient dans la rue pour dire qu'aucun candidat ne leur convient, cela ferait il bouger les choses ?Ne peut on pas demander à avoir des candidats qui nous représentent ?Ne peut on pas demander à avoir des candidats qui ont au moins travaillé 10 ans dans une entreprise avant de se présenter ?Ne peut on pas tous se rassembler avant une révolution qui semble malheureusement inévitable si les politiciens continuent à jouer à l'autruche... ?Ne peut on pas sauver nous même, la démocratie au lieu d'attendre ça de leur part ? Parce que , clairement, rien ne viendra de leur part. Dans la vidéo que Koyl a posté, c'est bien expliqué : à leur niveau, tout roule ! Il n'y a pas de problèmes...
les agriculteurs ne vivent que grâce aux subventions et dans un sens est ce normal ?
Encore une fois, non. On ne peut pas « être contre » une mesure qui n'est en soi ni de gauche ni de droite, ni interventionniste ni libérale, ni progressiste ni conservatrice. Seule la société qu'on souhaite construire autour de cette mesure peut recevoir l'un ou l'autre de ces qualificatifs.
La réforme des hopitaux, tout comme l'écologie, ce sont des questions de vie ou de mort. Et désolée, mais je ne trouve pas que ces thèmes soient follement mis en avant. Que Mélenchon l'évoque, tant mieux. Mais, ça ne me suffit pas. C'est l'affaire de tout le monde. PAS d'un parti en particulier.Bref ! Je m'arrête là.
Reconstruire le service public hospitalier, revenir sur la tarification à l’acte et les suppressions de lits et de personnels, et engager un plan pluriannuel de recrutement de médecins, infirmiers, aides-soignants et personnels administratifs.
Les «livrets de la France insoumise» complètent l’Avenir en commun, le programme de la France insoumise et de son candidat Jean-Luc Mélenchon. L’Avenir en commun n’a de sens que si nous le construisons ensemble au cours d’un processus collectif de débats. La collection des «livrets de la France insoumise» offre cet espace d’échanges pour enrichir le programme en continu.
Je ne suis pas d'accord. Gauche et droite ont un sens et cette mesure est bien une mesure de droite. Je m'explique :- la droite reconnaît le principe d'égalité dans les droits mais pas dans les faits (en gros à la naissance tout le monde est égaux)- la gauche reconnaît le principe d'égalité dans les droits et dans les faits : nous sommes bien sûr pas égaux et c'est pour cela qu'il faut des mesures de justice pour compenser les inégalités Or cette mesure n'est pas juste, parce que tout le monde n'a pas les mêmes besoins ou les mêmes urgences (célibataire, parent seul,étudiant, chômeur, handicapé, travailleur, rentier, retraité, expatrié, sdf, locataire, propriétaire). Le système des allocations permet de prendre en compte la situation de chacun. Il faudrait peut être élargir certaines conditions et augmenter le niveau de certaines (puis les réclamer car énormément d'allocations ne sont pas demandées par ignorance ou par culpabilité).Au lieu de ça, on nous sort une nouvelle mesure (allez encore une loi, une commission, une agence de l'état et une couche administrative).Cette mesure c'est exactement comme la TVA, elle est injuste car elle touche tout le monde de la même façon, alors que les allocations sont comme l'impôt sur le revenu, réparties (une répartition à améliorer j'en conviens - tant pour les allocs que pour l'impôt sur le revenu) selon les situations.
Manifestement, tu n'as entendu que les propositions libérales de revenu de base. (T'as pas lu les programmes ? )Selon l'approche de gauche, il n'est pas question de toucher aux allocations de protection des plus fragiles. Et crois moi je suis suffisamment concerné et j'ai assez bataillé pour expliquer pourquoi l'AAH en particulier doit être versée en plus d'un revenu de base puisqu'il s'agit d'une allocation de compensation.
Quant à considérer qu'il serait injuste que le revenu de base soit garanti (je dis bien garanti et non pas versé — principe d'impôt négatif) à tous quel que soit le niveau de revenu, ça revient à remettre en cause le fait que les plus riches aussi bénéficient de soins remboursés par la sécu.Comme la sécu, le revenu de base est un socle, un truc qui doit devenir évident, qui ne doit pas dépendre de quoi que ce soit.
Pour finir, cette « nouvelle couche administrative » en serait une bien plus simple que celle qui est censée gérer le RSA (et qui fait tellement chier tout le monde que des milliards d'euros n'en sont même pas versés à des gens qui y ont droit).
Edit énervé : J'ajoute que putain de merde comme je l'ai déjà dit plus haut on a tous besoin d'arrêter de passer nos vies à bosser comme des ânes, et qu'il est hors de question qu'on perde tous la moitié de nos revenus en passant à mi-temps. Que veut faire Mélenchon contre ça ? Obliger les boîtes à doubler les salaires ?
Parfait ! Tous les employés de Total récupèreront la thune, mais les employés de l'artisan du coin, environ dix milliards de fois plus nombreux, qui les payera eux ? L'enfoiré de patron qui planque forcément sa caisse comme tous les enfoirés de patron ? Un peu éculé comme idée.
Mais je n'ai jamais dit le contraire. Si tu ne fais qu'ajouter cette mesure en gardant les aides, mon image reste parlante : c'est exactement comme garder l'IR et introduire une nouvelle TVA, impôt injuste. Donc au mieux, tu maintiens les inégalités.Tu veux vraiment réduire les inégalités ? Alors améliorons les allocations qui existent déjà et qui aident les gens qui en ont besoins sur leurs problèmes spécifiques.
Mais la sécu c'est complètement différent du revenu universel ! C'est une assurance santé, ce qui veut dire qu'elle prend en charge SI tu en as BESOIN, si tu es malade. Elle prend donc en compte la situation de chacun. Pas comme le revenu universel qui, selon les modalités que tu évoques, serait versé à tout le monde. Là encore ma comparaison se tient parfaitement.
Certes...Parce que cela serait versé à tout le monde sans distinction...donc pas besoin d'analyser les situations et besoins de chacun. Je veux bien acheter ça.
Passer à mi-temps ? Quelle rapport avec le retour aux 35h réels (majoration et fiscalisation des heures sups) et une progression vers les 32h ? On ne parle bien sûr pas de profession cadre, où l'on est payé au forfait jour pas heures. Il faudra juste maintenir les salaires, et faire un choix entre payer justement les heures supplémentaires ou embaucher des nouveaux salariés. Dans les deux cas cela donnera des cotisations supplémentaires et permettra de partir à la retraite à 60 ans. En revanche, avec l'embauche de nouveaux salariés, cela serait moins coûteux pour l'employeur et la productivité va monter en flèche.
Alors voilà c'est typiquement le genre de mépris qui m'est insupportable de voir ou entendre. Sous prétexte que certains ne se gavent pas, cela absoudrait les autres, et rendrait nulle toute mesure pour rendre l'argent à ceux qui créent la valeur ajoutée, qui créent la richesse...Et paf ! J'ai sorti une idée marxiste, tu vas me dire que les goulags, les dictatures de Castro et Chavez rendent caduques des thèses émises un siècle avant ? Ou alors ce serait trop vieux, ringard ? C'est vrai que en face le libéralisme et en particulier sa forme la plus extrême à partir des années 80 présente des choses inédites, jamais vu ou pratiqués sur la planète avec des résultats probants en terme d'égalité !
Soyons sérieux ; Arrêtons les clichés : 1 il s'agit de maintenir les salaires par rapport aux 35h, en aucun cas les doubler.2 les patrons se battent pour leur entreprise et leur bout de gras, ce qui est humain. Ils ne sont d'ailleurs pas aidés par le RSI qui est une aberration : ils sont exclus de couverture sociale efficace pour un même niveau de prélèvement que les salariés. Pour Mélenchon, il faut supprimer purement et simplement le RSI et aligner les indépendants sur le régime générale. 3 la nature humaine est ce qu'elle est, et lorsqu'il s'agit de faire le partage, si tu es seul face à ton patron, tu négocies rien du tout parce que c'est ton supérieur. Le partage équitable ne viendra pas tout seul. Il faut un rapport de force pour négocier le partage des richesses. Et réguler c'est assurer un partage qui est sain pour la société.J'entend déjà certains : "mais pour beaucoup, leurs activités ne seront plus rentables !"Ce qui reviens pour moi à dire : "mais la société n'accepte plus de payer le vrai coût social de ces activités" : elles ne sont donc pas indispensables à la société...
La pire inégalité actuellement c'est celle qui existe entre les plus hauts et les plus bas revenus. Que préconises-tu ? Augmenter les impôts des plus riches pour augmenter (doubler même, vu les sommes dont on parle) les allocations de compensation type RSA, AAH, minimum vieillesse ? Comment fera-t-on quand on se heurtera au fait que les classes moyennes n'en retireront pas une miette, et qu'il sera (cette fois-ci réellement) plus avantageux d'être au RSA que de bosser ?
Non, un type qui gagne 5000 € par mois n'a pas BESOIN qu'on lui rembourse son Doliprane. On le fait quand même parce qu'on considère que le droit à la santé est inconditionnel, et ça n'a jamais gêné personne.
Maintenir les salaires n'est possible que dans des boîtes dont l'essentiel des bénéfices est capté par l'actionnariat. C'est impossible dans la majorité des boîtes de ce pays. Tu parles là de faire financer la solidarité sociale par le patronat, tout type d'entreprise confondu. Désolé, mais c'est débile : ce n'est pas « le patronat » qui détient la richesse, ce sont « les riches ». Comment demander aux PME de payer des salaires et des cotisations supplémentaires quand elles ne sont qu'à un niveau d'équilibre ?
« La productivité va monter en flèche » : super ! C'est précisément ce que la planète et le sens commun nous hurlent d'arrêter de faire. Tu ne disais pas que Mélenchon n'était pas productiviste ?
Non, simplement PARCE QUE certains ne se gavent pas, on ferait payer SEULEMENT ceux qui se gave. Moi ce qui m'insupporte c'est de mettre des gens dans le même panier des deux côtés depuis des siècles (les méchants patrons et les prolos flemmards). Avec le résultat qu'on connaît.
1. On ne peut pas maintenir les salaires en baissant le temps de travail, à part dans les grosses boîtes qui sont minoritaires.
3. En effet. Et le rapport de force change de côté quand tu peux envoyer bouler un employeur malhonnête parce que tu n'as plus besoin de lui pour assurer ton minimum vital. (ce qui n'empêche absolument pas de continuer à encadrer le travail avec un code)
Merci d'avoir gardé le meilleur pour la fin : les activités non rentables n'auraient pas de raison d'être et disparaitraient simplement parce qu'elles ne pourraient pas survivre aux charges supplémentaires ? Donc Total reste, mais la petite boîte d'aide à domicile du quartier dégage. Ça fait envie cette société.
Je vais essayer encore une fois de clarifier l'approche non libérale du revenu de base parce qu'on tourne en rond je crois.Il serait financé essentiellement par l'impôt sur les plus hauts revenus, en particulier les revenus du capital (ceux qui, au passage, échappent totalement à toute mesure d'alourdissement des charges sur les entreprises, parce que mon bailleur ça lui en touche une sans faire bouger l'autre les cotisations patronales), et par la fusion d'autres aides comme le RSA. Il serait versé à tous, et ne constituerait donc un bénéfice net que pour ceux dont le taux d'imposition n'aurait pas augmenté
(Jean-Eudes et Marie-Marguerite ne pourront donc pas s'acheter une bouteille de champagne supplémentaire tous les mois avec).