j'ai un peu les boules de ne pas y être allé...
16 Novembre
Le splendid Lille
Foals (Guest: the invisible)
Placé façon "chef", assis et surplombant la scène sans personne devant, il faudra subir une première partie (qui n'a jamais aussi bien porté son nom). Mention spéciale tout de même pour le batteur qui était rythmiquement monstrueux et qui m'a fait eclipser le reste.
Une mise en place relativement longue, et une effervescence crépitante plus tard, il est un peu plus de 21h quand le groupe débarque sur scène.
Une tenture géante siglée du nom du groupe, une estrade pour la batterie et un jeu de lumière sobre que ne renierai pas Andy le lightshow-man de Radiohead.
Blue blood pour commencer, comme sur le dernier LP, une intro planante pour amener à un climax et une "libération" rythmique qui permet aux 5 oxoniens de se lâcher et d'entraîner le public avec eux. Un schéma classique qui pourrait lasser, mais c'est sans compter toutes les finesses et les subtilités qui transpirent du groupe. L'audience connait et maîtrise les morceaux, les réactions sont quasi-immédiates dès lors qu'un des membres entame un morceau.
Deux guitares complémentaires, un synthé qui reforce le côté planant, une section rythmique solide et une voix qui lorgne parfois du côté "cure" de la mélancolie.
Enthousiaste sans être excessif, chaque membre forme un tout qui est plus que la somme de ses individualités; ça joue, ça joue fort même, mais ça joue très très bien.
Les titres s'enchaînent, le public exhulte, le groupe se l'est mis dans la poche.
Ils se font plaisir, ça se voit, et ils maitrisent leur sujet, c'est évident.
Le concert est passé trop vite, un signe qui trompe rarement.
01 Blue blood
02 OLympic airways
03 Total Life forever
04 Cassius
05 Balloons
06 Miami
07 What remains
08 After glow
09 2 trees
10 Spanish sahara
11 Red socks pugie
12 Electric bloom
13 The french open
14 Hummer
15 Two steps twice