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y a débat là ! je vais trancher là dedans. Je suis fan de ciné expérimental mais fan de ciné avant tout. je pense qu'il y a heureusement plein de genre et accessible à plus ou moins de monde. je ne crois pas qu'un film comme "l'histoire de mes échecs sexuels" soit une régression c'est juste une propostion de cinéma différente qui a le mérite d'exister. si tous les films devenaient des journaux filmés c'est sûr que là ce serait la déprime mais ce serait la même chose si nous n'avions que des ken loach ou que des david lynch. Le cinéma peut être très littéraire, très pictural, avoir un discours social... bref plein de possible.Quand lars von trier casse les codes, je ne suis pas contre sa démarche bien au contraire même si selon moi il n'a rien inventé. Mais il y a un moment où il faut que ça fonctionne, où il faut qu'il y ait autre chose que l'envie trop visible de montrer qu'on fait quelque chose de différent. Lars est 10 000 fois plus nombriliste que n'importe quel réalisateur de "pseudo réelle" fiction dont tu parles. Revois l'affiche de Dancer in the Dark et t'as tout pigé du côté mégalo de LVT.pour le premier jour du reste de ta vie c'est un film très sincère de la part du réalisateur j'en suis sûr et d'ailleurs on s'en fout de vouloir avoir une famille comme celle là ou pas (je ne sais pas pourquoi tu dis ça ?). Maintenant, tout le monde n'a pas un côté visionnaire dans le cinéma. N'est pas lynch, kubrick, wong kar wai... qui veut ! c'est le problème de ces génies c'est qu'ils rendent assez banal des créations plus artisanal comme le premier jour du reste de ta vie. Le phénomène est le même en musique. Nous sommes fan de radiohead et estimons qu'ils tentent des trucs plus poussés que la moyenne. ça fait que quand j'entends les arctic monkeys par exemple, je me dis "oui c'est gentil". je crois que c'est du même niveau de comparaison. mais les arctic comme le premier jour du reste de ta vie sont des trucs simples mais efficaces et dont nous avons besoin pour notre petit équilibre mental. je rejoins radionerd dans l'idée que parfois vaut mieux se taper le premier jour du reste de ta vie qu'un film d'auteur qui passe à côté (broken flowers n'est pas pour moi le meilleur exemple même si effectivement c'est sûrement le seul film très moyen de jarmusch). Il vaut mieux écouter les arctic que se taper certains morceaux d'aphex twin (petit génie qui parfois nous sort des trucs imbuvables). maintenant j'estime aussi que l'ennui peut exister dans le cinéma même dans des très grands films. ça fait parfois parti de l'effort qui nous est demandé pour vivre de grandes expériences comme 2001 l'odyssée de l'espace de kubrick, Gerry de gus van sant, inland empire de lynch ou les films de tarkovski en général. l'ennui a fait partie de l'expérience de ces films à chaque fois mais le sentiment final à surpasser de loin presque tous les films que j'avais vu avant cela.et pour conclure quand tu parles d'élèves d'école de cinéma le problème c'est que le gars qui n'a pas de moyen ne peut pas y entrer (les écoles privées demandent en moyenne 20 000 euros sur 3 ans) sauf s'il réussit le concours d'entrée assez hard de la FEMIS ou de Louis lumière. Donc la variété de population n'a peut être pas assez lieu dans les écoles. Et après les écoles ont toujours un côté formatage malgré elle. Il faut bien donner des cours commun à tous les étudiants.pour le plaisir l'affiche de dancer in the dark ou LVT sait se mettre en retrait (ironie à 2 balles)
* Pour le super 8 je ne sais pas du tout... Il parait que le developpement est compris a l'achat de la peloche (si tu trouves un endroit pour l'acheter) sinon on m'a parlé d'un labo a Lausanne, mais là direct ça devient chiant :) Je vais prendre le temps, mais j'en révais et là c tombé du ciel, alors je prend !!! Avec le projo en + c trop de la balle.J'ai fait de la video numerique oui, montage sur première et after effects (y'a longtemps, un court qui a fait 2 petit festival, de l'apprentissage quoi) je fais plutot de la photo maintenant, mais tout cela est très lié
Le cinéma me manque
Ken Loach
Bidon
Synonymes ?
zéro ?
ça faisait un bail, mais toujours les mêmes frissons pour la scène finale