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Topic cinéma

thibolide · 6542 · 2943915

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Hors ligne cris_

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Seul sur Mars

Bon. En y réfléchissant je ne vois pas comment il aurait pu faire tenir tout ce qui fait l'intérêt du bouquin (la multiplication des détails et situations critiques) en 2 heures 20. Reste une question du coup : pourquoi en avoir fait un film ?

Mais soyons honnête, c'est quand même bien moins du foutage de gueule qu'Interstellar
« Modifié: lun. 26 octobre 2015, 10:15:35 par cris_ »


Hors ligne bobbie

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Mais soyons honnête, c'est quand même bien moins du foutage de gueule qu'Interstellar

J’ai pas l’impression qu’interstellar étais du foutage de gueule :glob: le réalisateur apporte au grand publique l’approche de la notion dimensionnelle, quasi inconnue de la plupart des gens.

C’est très rare de voir ça dans un film !! C’est d’ailleurs la raison principale pour lequel j’ai aimé ce film !!

Bien sûr montré a l’écran la 5 em dimensions est impossible puisque les outils employer vienne d’une troisième dimension,  de plus dans la 5 em dimension le corps physique de matière n’existe simplement plus, seules la conscience  ainsi que l’intégration de l’expérience digérée perdure ...

Néanmoins le réalisateur a quand même tenté la chose à sa façon, en intégrant l’acteur principal dans une 5 em dimensions   …la métalogique et l’état de conscience modifier sont indispensables pour concevoir  cet angle de vue que sont les nombreuses dimensions, qui eux sont hors du concept  espace/temps de conscience ordinaire, mais qui se place plutôt dans une notion de temps /espace.



« Modifié: mar. 27 octobre 2015, 00:28:56 par bobbie »
Fantôme du forum.


Hors ligne cris_

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Pour moi Interstellar est du beau gâchis. Le potentiel était du niveau de Gattaca, mais le scénario est une véritable blague :
• Il n'y a plus de ressources sur Terre mais on fait pousser du maïs (plante ultra hydrovore), et on roule en 4x4 ;
• Le gars est recruté par la Nasa en 3 minutes, juste parce qu'il est allé sonner à la porte (ils avaient dû paumer son numéro de Tatoo ?) ;
• Traitement du déchirement appel-des-étoiles/amour-pour-ses-proches : 4 minutes chrono et une tatape sur l'épaule du fiston ;
• Le-dit fiston appelle son fils Cooper, en hommage à son père. Cooper, c'est le nom de famille. Le gamin s'appellera donc Cooper Cooper. Ah.
• On a une super scène de décollage de fusée gigantesque rappelant la difficulté de s'extraire de la gravité terrestre, mais tous les autres décollages se font en petite navette tranquillou, même dans un champ de gravité de trou noir ;
• On a des supers robots hyper doués qui sauvent des scientifiques pas trop doués (faut le faire de se croûter en se coinçant sous un débris), mais on ne peut pas les envoyer faire le taf eux-même ;
• Etc, etc.

Concernant l'aspect scientifique, oui c'est bien d'essayer de parler des notions de réalité en n dimensions et des limitations de notre propre perception, mais dans un foutoir pareil ça casse un peu l'intention. Résultat, les critiques se sont bien poilés avec la phrase « les êtres du bulk referment le tesseract », alors que cette phrase a effectivement un sens précis scientifiquement parlant (et que le tesseract en question est brillamment mis en images). Je doute donc fortement que beaucoup de monde ait appris grand chose sur la question grâce au film. Et ce malgré la présence de Kip Thorne dans l'équipe de consultants, présence censée donner une dimension hard-science-fiction alors qu'il s'agissait uniquement de marketing : contrairement à ce qui a été dit et repris par la presse zombifiée, l'équipe d'effets spéciaux n'a rien apporté à la recherche scientifique sur les trous noirs, car la première modélisation informatique de ce à quoi ils devraient ressembler date de… 1979 et c'est le français Jean-Pierre Luminet qui en est l'auteur. La voici :

Elle est même plus précise que celle montrée dans le film, car elle tient compte de l'effet Doppler dû à la rotation du trou noir.

Bref, là où on aurait pu avoir un film culte et visionnaire sur le sacrifice nécessaire à l'exploration galactique en voyage relativiste, on a une motte de notions décousues et souvent peu réalistes, doublées de considérations largement ésotériques.

Seul sur Mars a au moins le mérite de ne pas raconter d'énormités, mis à part deux éléments qui ont été modifiés par rapport au bouquin. Lisez-le, c'est vraiment très très bon.


Hors ligne bobbie

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C’est vrai que le scénario semble être une blague, avec les points que tu précises et je ne peu pas le nié.
 
mais je pense que le réalisateur a plutôt voulu ce concentré sur d’autres aspects que celui de la pensé rationnel incarné par une notion majoritairement masculinisée dans le cinéma de science-fiction, aspect d’une polarité masculin qui décortique, qui divise, compare et compartimente, a la recherche d’une logique sans quoi rien ne peut existé sans l’apport d’une preuve.

En effet, d’après mon ressenti sur le film,  le réalisateur a mis au premier plan l’aspect féminin des choses c’est-à-dire le sentiment ! ce qui est de nature invisible, mais qui existe bien, un peu comme une note de musique, invisible a l’œil ou même sous microscope, mais qui est pourtant bien réel.

L’aspect non compartimenté des choses de nature logique, comme le fait qu’en 3 minutes il se retrouve pilote principal d’une mission de survie, afin de sauvegarder l’espèce humaine est justement a mettre de coté pour ce concentré au plus vite sur l’aspect éthéré des choses tel que le sentiment, le courage et l'abandon de soi, a quelque chose de bien plus grand  et qui n’est pas toujours logique pour un être humain.

C’est cet aspect du film que j’ai beaucoup aimé, parce que je trouve que c’est assez rare de voir les choses sous cet  angle dans un film de science -fiction.

Mon seul vrai et grand regret dans ce film c’est la fin, quand il rejoint la fille sur l’autre planète :vomi: drapeau américain planté re- :vomi:

La le réalisateur a fait une inondation émotionnelle qu’il aurait pu éviter a mon avis !! mais c’était peu être pour avoir un film plus rentable  :what:.


Enfin, les scientifiques utilisant uniquement la notion masculine a la compréhension des choses ne sont en rien une référence selon moi. C’est pourquoi ils peuvent encore longtemps donner des conseils au cinéaste tant que les deux aspects masculin/féminin ne seront pas abordés de façon equitable cela ne changera rien
Fantôme du forum.


Hors ligne cris_

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Alors je ne te rejoins pas du tout sur la dualité féminin/masculin, mais c'est un autre et vaste débat :D

Pour ce qui est du sentiment, justement j'en espérais beaucoup dès l'annonce du sujet et les premiers teasers. Mais le départ précipité du héros étant traité avec autant de cœur que la confection d'un burrito, j'ai été très déçu. Malgré les efforts psychotiques de Hans Zimmer sur son orgue.

Mais bon, j'ai vu bien pire hein. Je suis sévère parce que j'y avais cru.


Hors ligne kid armor

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THE INNOCENTS.
En 1961, Jack Clayton claquait l'un des films d'angoisse les plus marquants de l'histoire du cinéma à partir d'une nouvelle d'Henri James et sur un scénario de Truman Capote. pour ma part, j'ai dû attendre... hier soir pour le voir.
Et effectivement, le film est de toute beauté. Tous les codes sont là et on devine à quel point (il n'est pas le seul) ce film a eu une influence sur tout le cinéma d'angoisse des années qui suivront jusqu'à aujourd'hui.
Le travail du chef op' (Freddie Francis) est terrible et on est pas surpris d'apprendre que c'est également lui qui a fait la lumière d'Elephant Man de maître David Lynch.

Bref, je vous le conseille !

everything in its right place !?!


Hors ligne jane eyre

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"Hector and the search for Happiness"
Regardé sans savoir ce que c'était et beaucoup apprécié!
J'avais peur que ça tourne à vide et que ce soit cliché, mais c'est assez bien construit et ça a été une bonne surprise!

L'histoire: un psy londonien(Simon Pegg) a une vie pépére et bien rangée, sans surprise. Mais il réalise qu'il ne peut pas rendre ses patients heureux, vu qu'il ne sait pas clairement ce qu'est le bonheur. Il va donc étudier le bonheur en Asie, Afrique et Amerique.

Ce n'est pas le film du siècle, mais c'est très agréable à regarder. Simon Pegg y est touchant en psy un peu paumé, qui découvre la vie sur le tard. De plus, la BO est très bien!

La bande annonce est beaucoup trop longue (c'est penible cette mode de montrer tout le film dans la bande annonce! ça m'enerve!), mais si ça vous dit , la plus courte est là:

https://www.youtube.com/watch?v=VIBDazPLAQo

Vala!  :content:
« Modifié: mar. 10 novembre 2015, 16:41:15 par jane eyre »
"You deserve something more beautiful.That, at least, I'm sure of."


Hors ligne cris_

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Pour les images qui disparaissent du web (et empêchent de savoir de quel film vous parlez), et aussi pour les gens qui utilisent des lecteurs d'écran, dans la balise d'insertion d'image pensez à ajouter le titre (ou la description) en alternative textuelle grâce à l'attribut alt.

Exemple :
[img alt=Ceci est le titre du film]http://adresse/image.jpg[/img]

Ce qui donnera, dans le cas où l'image n'existe plus :

Ceci est le titre du film

Vous pouvez même poussez la délicatesse jusqu'à mettre la balise image à l'intérieur d'une balise italique, pour que le titre du film s'affiche selon les règles typographiques en vigueur.

Comme ça :
[i][img alt=Ceci est le titre du film]http://adresse/image.jpg[/img][/i]

Résultat :

Ceci est le titre du film

Voilà. Bisous.


Hors ligne jane eyre

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J'ai juste rajouté le titre du film sous l'image!
 Vala vala
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Hors ligne cris_

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Oui, aussi. Mais c'est ‘achement moins classe. :o :ctmieuxavant:


Hors ligne kid armor

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"Hector and the search for Happiness"

J'ai tenu 32 minutes précisément...
everything in its right place !?!


Hors ligne jane eyre

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Ah bah, c'est pas du GRAND cinéma, c'est sur. ça va pas rafler des oscars.
Mais j'aime bien voir des petits films mignons, avec un scénario qui se tient, sans prétentions, avec des acteurs attachants.
J'ai besoin de ça ces temps ci! Me détendre! :fou:
Je veux voir des gens gentils dans des films tout doux :content:

Dans le même genre, je recommande, "le talent de mes amis" d'Alex Lutz.
Très sympa. Y'a de la tendresse là dedans!

https://www.youtube.com/watch?v=S0BwnFmLVv8
« Modifié: mer. 11 novembre 2015, 16:15:15 par jane eyre »
"You deserve something more beautiful.That, at least, I'm sure of."


Hors ligne nicolas

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Je viens d'apporter la touche finale à mon home cinema :
http://www.cobrason.com/media/catalog/product/l/u/lumene-embassy-2-240c-132x240-ecran.jpg

je suis prêt à rattraper mon retard accumuler depuis le début de l'année. (je ne regardais quasiment que des series ces derniers mois)
ca va péter !  :warrior: :xcited:


Hors ligne Present Kid

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J'ai le même à la maison Nico!

C'est vrai qu' "Hector..." est un film léger, plutôt formaté, qui n'évite pas les clichés sur les pays que le protagoniste visite, avec une moralité vue et revue, mais n'empêche que ya plusieurs scènes qui m'ont bien fait marrer et que dans l'ensemble le film m'a fait plaisir.

Sinon, ce weekend je me suis fait 3 films. Aucun chef d'oeuvre, mais les 3 m'ont plu:

- The Voices (parce que la schizophrénie ça peut être rigolo. Mais oui, c'est aussi complètement l'angoisse.)
- Me and earl and the dying girl (parce que ça m'a rappelé mon adolescence. Mais oui, le film est un tit peu mièvre par moment.)
- The Overnight (parce que j'aime bien Jason Schwartzman et que certaines scènes sont vraiment désopilantes. Mais oui, il y a un peu cette touche film indé ricain qui casse les c....... )


Hors ligne mysterious_man

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THE INNOCENTS.
En 1961, Jack Clayton claquait l'un des films d'angoisse les plus marquants de l'histoire du cinéma à partir d'une nouvelle d'Henri James et sur un scénario de Truman Capote. pour ma part, j'ai dû attendre... hier soir pour le voir.
Et effectivement, le film est de toute beauté. Tous les codes sont là et on devine à quel point (il n'est pas le seul) ce film a eu une influence sur tout le cinéma d'angoisse des années qui suivront jusqu'à aujourd'hui.
Le travail du chef op' (Freddie Francis) est terrible et on est pas surpris d'apprendre que c'est également lui qui a fait la lumière d'Elephant Man de maître David Lynch.

Bref, je vous le conseille !



Je le note celui-là.
J'aime bien les films des années 50-60. L'imagination en ce temps là était hyper fertile et la technique au service d'une histoire. J'ai revu il n'y a pas longtemps Les Passagers de la nuit avec la fameuse caméra subjective, un bon moment