Beau et creux
Depuis que j'ai vu ce film mercredi, il me hante...
Donc une photographie de fou furieux.
Vraiment chaque image, chaque plan est sujet à faire un poster tellement c'est beau et millimétré, toutes ces symétries moi ça me fait quelque chose à la rétine que je ne peux exprimer à l’écrit. Une vrai leçon merci Monsieur Roger Deakins (cet homme est une légende vivante).
Une Robin Wright glaçante et surtout Ana de Armas la vrai révélation du film pour moi. (M.Ford n'arrive que au bout de 1h40 de film)
Et puis en vrac, la scène de combat final, des idées visuelles de partout, une ville que l'on a envie de connaitre, un univers palpable, des plans qui en disent long, l'histoire d'amour entre un robot et une IA (Her es tu là ?), des plans sous la pluie, est-ce que les robots sont plus humains que les humains eux mêmes, Sony qui prend des risques, des séquences entières qui répondent au film de 1982, la constance dans la manière de traiter le temps, et enfin Dieu dans tout ça, voilà pour le positif.
J'en arrive aux points qui me chagrinent.
Certaines longueurs (un peu comme cette critique en fait) parce que 2h43 quand même. Et donc des scènes quelque peu inutiles,
des sur explications inutiles.
Sylvia Hoeks, j'ai pas compris... mais c’était sans compter sur un Jared Leto égale à lui même (sans doute dû au rôle lui même) que l'on voit peu fort heureusement.
Et puis en vrac, je voulais voir la ville pour me balader dans ses rues, cette révolution de pacotille, l'impression que l'on sait tout ce qui va se passer à de (très/trop) nombreux moments et enfin la préparation à une suite.
Bref, ce film est très très dense, il va me falloir du temps pour le digérer et plusieurs visionnages.
Mais c'est une proposition intéressante et plutot osée de la part de Villeneuve et ça j'aime.