Topic cinéma

[cris_]

J’ai plus que détesté ! mais qu’est-ce que tu as aimé dans ce film  ? 

À peu près tout à part quelques cafouillages de rythme/montage.

Le propos tout d’abord (désolé Kidou). Là où je n’ai retenu d’Idiocracy que son introduction, DLU reste sur une ligne acide et cogne juste du début à la fin. Cette impression d’isolement au milieu des débiles en réseau, de hurlement dans le désert, d’inertie fatale, ce n’est pas sans rappeler mon état d’esprit, comme tu le sais. La moquerie envers ceux qui perdent leur sang froid, la démonstration que tenter de rentrer dans le bain du mainstream pour changer les choses est voué à l’échec. La manipulation de masses de cons par une poignée d’autres cons. SPOILER La certitude que tout ça finira mal. Le constat que c’est bien dommage.

La forme : film de culture pop, point. Pas de génie cinématographique, parce que pas besoin. Reste que quelques acteurs sont vraiment bons : Di Caprio (toujours), Jonah Hill, Mark Rylance, Cate Blanchett. La même Cate Blanchett que celle qui récite les bribes de poésie verbale dans l’univers de poésie visuelle et sonore dans le Voyage of Time de Terrence Malick. Les chefs-d’œuvre cinématographiques existent, donc on peut se permettre de faire un vrai bon film à pop corn, diffusé le 24 décembre.

L’humour. Mais je peux comprendre que tu n’aies pas ri.

[kid armor]

Le propos tout d’abord (désolé Kidou)

Je n'ai rien contre, hein !
Tant que le film n'est pas juste la mise en image d'une note d'intention.
Exemple : "les violences conjugales, c'est mal" = le navet "Jusqu'à la garde".
Contre exemple : "La Vérité" d'Henri-Georges Clouzot (1960) = grand film.

[jane eyre]

Je n'ai rien contre, hein !
Tant que le film n'est pas juste la mise en image d'une note d'intention.
Exemple : "les violences conjugales, c'est mal" = le navet "Jusqu'à la garde".
Contre exemple : "La Vérité" d'Henri-Georges Clouzot (1960) = grand film.

Je l'ai vu il y a pas longtemps "jusqu'à la garde" et, effectivement, c'est bien raté...
Le film ne démarre jamais parce qu'il oublie de nous dire qui on doit suivre au juste ? C'est qui le perso principal ? Jusqu'au bout, j'étais pas sûre de le savoir...
La pression psy exercée sur le gamin est pas mal rendue, mais bon... il n'y a pas vraiment de scénario autour, alors, oui, j'ai rarement vu un film passer autant à côté de lui-même. ^^'

(Désolée pour cette interruption, c'était l'heure de ma pause)

[bobbie]

.

[cris_]

Et ta comparaison entre Le Docteur Jivago et La Cité de la Peur, ça donnerait quoi ?

[jane eyre]

Sinon, je vous conseille très fortement "Promising Young Woman"

Merci pour cette suggestion, c'était trop bien ce film ! 

[bobbie]

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[TSP]

Je n'ai rien contre, hein !
Tant que le film n'est pas juste la mise en image d'une note d'intention.
Exemple : "les violences conjugales, c'est mal" = le navet "Jusqu'à la garde".
Contre exemple : "La Vérité" d'Henri-Georges Clouzot (1960) = grand film.

Tellement, mais tellement pas d'accord pour "Jusqu'à la garde". Ce film, qui est monté et conçu comme un thriller social, est un des rares films qui a compris et a réussi à partager avec le spectateur l'angoisse et la tension des violences familiales. Je ne sais pas sur quoi tu te bases pour dire que c'est un navet (ceci est une réelle interrogation, pas un jugement  ) car pour moi ce film est une totale réussite de par l'atmosphère étouffante qu'il a réussi à transmettre et à transposer sur grand écran. Je précise aussi que je dis violences familiales car l'histoire ne concerne pas qu'un couple mais la cellule familiale toute entière, des grands-parents aux enfants. Je ne connais pas La Vérité mais je regarderais. "Jusqu'à la Garde" est le meilleur film français que j'ai vu depuis très longtemps (même si ma cinéphilie est limitée dans ce domaine).

[TSP]

Je l'ai vu il y a pas longtemps "jusqu'à la garde" et, effectivement, c'est bien raté...
Le film ne démarre jamais parce qu'il oublie de nous dire qui on doit suivre au juste ? C'est qui le perso principal ? Jusqu'au bout, j'étais pas sûre de le savoir...
La pression psy exercée sur le gamin est pas mal rendue, mais bon... il n'y a pas vraiment de scénario autour, alors, oui, j'ai rarement vu un film passer autant à côté de lui-même. ^^'

(Désolée pour cette interruption, c'était l'heure de ma pause)

Ah mais comment je ne suis pas du tout d'accord...Pour moi c'était limpide, simple et ultra efficace. Je suis vraiment à l'opposé de ton ressenti.

[hunting android]

Vu Don’t look up.
Je redoutais le prêchi prêcha hollywoodien sur le réchauffement climatique et il y a un peu de ça.
Mais c’est traité avec originalité et intelligence.
Et par certains aspects effroyablement réaliste.

[bobbie]

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[hunting android]

Oui, en VO.
 

[bobbie]

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[hunting android]

La météorite c’est la métaphore d’une catastrophe bien réelle, le réchauffement climatique qui deviendra très bientôt aussi irréversible que l’objet du film, même si les effets seront moins pyrotechniques.

Et les réactions actuelles sont toutes aussi inconséquentes que celles du film. Donc bon l’humain au pied du mur, j’y crois aussi peu que le réalisateur.

[bobbie]

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