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Citation de: "The Eurasian"Vous avez l'air bien malheureux dans ce topic... indice : voir le sujet !
Vous avez l'air bien malheureux dans ce topic...
je crois que je vais vraiment aller élever des canards ou un autre genre de bestioles, dans un coin où il n'y a pas d'avocats, et où je pourrai oublier que 7 ans après le bac, je suis pas plus avancée... personne a un ou deux canards à me filer, histoire de lancer l'exploitation ?
soudure chaudronnerie ? j'arrive !
Citation de: "novocaine"soudure chaudronnerie ? j'arrive !ah bah en intérim c'est ça. -"bonjour j'ai un bac+2 en électronique, vous avez des missions ?"-"euh, ça dépend, une formation en soudure industrielle ça vous intéresse ?" enfin peut être que pour certains un chalumeau à oxygaz et un fer à souder de 30w c'est la même chose ...remarque on peut toujours proposer à un dentiste prothésiste de faire du platre en batiment, y a juste les doses qui changent ...
Bac + 7, profession stagiairemercredi 22 juin 2005 (Liberation - 06:00) on alors, ça y est, j'ai réussi mon bac avec mention très bien, survécu à deux années de prépa, trois années de fac sans égarement, et décroché un DEA d'histoire. Mais bon, j'ai vite senti que pour trouver un emploi, même à bac + 5, ça n'allait pas être aussi facile que me le laissaient croire mes profs du secondaire. Eux croyaient vraiment au bénéfice de longues études : «Aie de bons diplômes, et tu n'auras que l'embarras du choix.»Je pressentais quand même que les études littéraires n'étaient pas très porteuses sur le marché du travail. Alors on me dit : «Fais Sciences-Po et, là, tu pourras vraiment faire ce que tu veux.» Très bien, je réussis le concours et je bosse encore deux années supplémentaires dans cette école ultraprestigieuse qui a «engendré» ministres et présidents...Diplôme en poche, très confiante, je bombarde de CV tout ce que Paris compte comme institutions culturelles, parce que c'est ma spécialisation «gestion des entreprises culturelles» et ma vocation. Et puis Paris, c'est la ville culturelle par excellence, une des premières destinations touristiques au monde, alors avec mon bagage culturel et scolaire...Euh... mais non. Mis à part l'offre d'une association qui n'a rien de culturel, et dont le seul souci semble être d'échapper à tout prix au chômage, en finançant des salaires grâce à des subventions d'Etat, chaque fois que l'on me contacte pour un entretien d'embauche, ça se termine systématiquement par une offre de... stage ! Mais des stages, j'en ai déjà effectué deux de plusieurs mois, dont un obligatoire durant ma scolarité à Sciences-Po.Je tombe sur un article de presse qui annonce la fin de la «paresse» chez les Français, et le retour de la «valeur travail». Etonnant. On est donc paresseux quand on ne trouve pas de travail ? Mais oui, c'est vrai, on m'a appris que nous vivons dans une société méritocratique. Ce qui signifie que ceux qui réussissent (ont un emploi, qui si possible correspond à leur formation et à leurs ambitions) le méritent, et ceux qui n'ont pas d'emploi, qui touchent des allocations de «survie»... le méritent toutautant : ce sont les fameux «paresseux».Mais cette «valeur travail» dont on parle est-elle la même pour les entreprises et pour les chercheurs d'emploi ? Parce qu'une entreprise qui ne propose qu'un stage, au mieux indemnisé 30 % du Smic, à des jeunes diplômés qui totalisent parfois cinq ou sept ans d'études supérieures, et trois ou quatre stages déjà, cette entreprise comprend-elle vraiment la «valeur travail» ? Un travail n'est-il pas censé être rémunéré ? Est-il bien normal qu'en France autant de jeunes soient légalement exploités par lesentreprises ? Est-il est normal que cette main-d'oeuvre réalise gratuitement le travail d'une secrétaire normalement payée au Smic, voire carrément celui d'un collaborateur payé beaucoup plus ?Si les stagiaires sont si nombreux, c'est parce qu'ils ne sont pas paresseux justement et que, quitte à ne pas trouver de véritable emploi, autant s'occuper et ajouter sur son CV une énième «expérience»... mais une expérience sans valeur car, lorsque les employeurs réclament de jeunes diplômés avec «au moins deux ans d'expérience professionnelle», les stages cumulés ne comptent pas !On entend qu'en Roumanie les gens qui travaillent doivent vivre avec moins de 200 euros par mois. On se dit que c'est l'Europe de l'Est, c'est différent... mais c'est exactement pareil ! A part que le niveau de vie en France n'est pas le même, dans la capitale particulièrement. Qui peut vivre avec 300 euros par mois à Paris, sachant que le loyer d'un studio s'élève environ à 600 euros ? Alors la solution c'est Papa et Maman bien sûr, qui ont déjà financé sept ans d'études (et autant d'années de loyers, defactures et de droits d'inscription) dans la capitale. Ou alors, pour les moins chanceux, les petits boulots, au noir de préférence et le soir, la nuit et le week-end.«Société de provocation» : cette formule de Romain Gary revient de manière lancinante. Ce système d'exploitation impensable est devenu banal, tout le monde semble résigné. Les entreprises en premier lieu, qui ont même le culot de faire la fine bouche sur le recrutement de leur main-d'oeuvre gratuite, qui doit, bien sûr, être de première qualité. Parce qu'elles savent qu'il y en aura toujours un pour accepter ce sacro-saint stage non rémunéré, faute d'un emploi payé.Société de provocation... Le plus drôle, c'est que, quand vous vous décidez, résigné, à subir le système, on exige de vous une «convention de stage». Et, pour cela, il faut être inscrit dans une école ou une université, parce que l'ANPE n'est pas concernée par ce problème. Mais l'école qui vous a si généreusement délivré son diplôme ne vous connaît plus, et d'ailleurs elle a peut-être un peu honte de vous, parce que les statistiques sur l'embauche de ses chers diplômés en prennent un coup. D'où inscriptionfictive à l'université, uniquement pour obtenir cette foutue convention, qui n'est pas un contrat de travail et ne permet pas non plus de cotiser.Ah, il y a les bons côtés du stage quand même, comme au ministère de la Culture : une belle vue sur les colonnes de Buren, la promesse de savourer un cocktail avec Bruce Willis (chevalier des Arts et des Lettres !), ou encore la possibilité de faire gratuitement l'ouvreuse et assister, le soir, à certains spectacles de théâtre, faire des traductions non payées, «réceptionner le courrier», se charger des «relances téléphoniques» auprès d'institutions «très prestigieuses»... Mais la vraie consécration, c'estquand on peut grappiller trombones et Post-It pour enrichir à l'oeil sa collection personnelle.Enfin, il y a toujours une solution. La conseillère en carrière de Sciences-Po m'informe qu'il existe des formations à l'ANPE pour me reconvertir. Si Sciences-Po n'a pas été capable de me fournir une formation adaptée au marché du travail, l'ANPE saura. D'ailleurs, j'apprends justement à l'ANPE que les domaines porteurs sont l'artisanat, la santé et les pompes funèbres. Peut-être que je devrais y penser.Après tout je l'ai bien cherché, moi, en choisissant de travailler dans le secteur culturel, sachant pourtant qu'il s'agit d'un secteur sans grands débouchés, et où l'on ne pénètre que par «relations». Si j'avais fait comme les autres, de la finance, de l'audit, si j'avais acquis cette culture de l'argent comment le gérer, le faire fructifier, le défendre, le glorifier , je n'en serais pas là ! Oui, mon non-statut de stagiaire-chômeuse, je le mérite.Et puis, la preuve que ce n'est pas si insupportable comme système : personne ne manifeste, personne ne se plaint, Zone interdite ne fait pas de reportage sur «les trafics de jeunes stagiaires dans les rues de Paris», personne n'envisage de faire la révolution et de faire guillotiner le ministre responsable... C'est que tout va bien alors.
jveux être avocat Fiscaliste...
tu vas finir par bosser chez total, toi...ben si ça se maintient, en fiscal t'auras du taf... et des boutons de manchettes et tu bosseras quinze heures par jour et le week end... et puis tu en auras marre et tu paseras le concours d'inspecteur du trésor...
Citation de: "hunting android"jveux être avocat Fiscaliste... :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: pardon, c'est nerveux ... non mais tu verrais les têtes des dess fiscalité, tu comprendrais ... pour être recruté, faut être pas trop grand, brun, les cehveux courts ayant tendance à se dégarnir, avoir des lunettes, des boutons plein, être moche, ne pas savoir s'habiller autrement qu'en costume noir avec sacoche assortie ... bref, être tarteah, et avoir un gros penchant pour les filles du dea de droit privé non mais la bonne nouvelle, c'est que ça est droit social, y a tjs des places libres pour le moment
Citation de: "rag doll"Citation de: "hunting android"jveux être avocat Fiscaliste... :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: :lol2: pardon, c'est nerveux ... non mais tu verrais les têtes des dess fiscalité, tu comprendrais ... pour être recruté, faut être pas trop grand, brun, les cehveux courts ayant tendance à se dégarnir, avoir des lunettes, des boutons plein, être moche, ne pas savoir s'habiller autrement qu'en costume noir avec sacoche assortie ... bref, être tarteah, et avoir un gros penchant pour les filles du dea de droit privé non mais la bonne nouvelle, c'est que ça est droit social, y a tjs des places libres pour le moment C'est un peu caricatural là non?