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Ne pas confondre schizophrénieS et dédoublement de la personnalité
je me répète : la bipolarité n'est pas un dédoublement de la personnalité...c'est une variation extrème d'humeur dûe à un dérèglement chimique dans le cerveau... d'où le terme de maniaco (période d'intense exaltation) dépression (période de lucidité sur ce que sont réellement nos vies... ).
Ok! le différend résidait dans nos différentes définitions de "personnalité"!En fait on a qu'une seule personnalité, et un tempérament changeant (d'où le BIpolaire). Mais bon, peut-on avoir un dédoublement de personnalité sans dédoublement de l'humeur? Je connais ces phases maniaques et ces phases dépressives, et ça m'a toujours semblé être deux personnalités distinctes, comme si le fait que la logique de perception de la vie était si différente qu'on pouvait parler de l'émergence de deux personnalités ("regardez-le, il est hyperactif" et puis "regardez-moi cette loque")
Beh la bipôlarité c'est une maniacodépression, c'est le même concept, juste un autre signifiant, moins effrayant.Un peu comme aveugle/non-voyant. Ca choque moins.
A ce compte là, même les lunatiques "souffrent" de dédoublement de la personnalité.Tu veux enfermer tout le monde, c'est ça BlueChill ? Avoue ! Tu bosses pour les Chinois du FBI ?!Non vous ne m'aurez pas ! naaaaaaaaaaaaaaaaaaan!
ça a rien à voir. Quand tu es bipolaire tu passes par des phases de dépression puis des phases de surexitation. Ca n'a rien à voir avec la schizo. Après tu peux etre bipolaire et schizo. Mais les deux termes ne sont pas synonymes.
Hum, le fait d'être lunatique, ça n'a rien à voir avec un état DEPRESSIF.
Maniaco-dépressif, -ive, maniaque-dépressif, -ive, adj. et subst. a) Adj. Psychose maniaco-dépressive, psychose maniaque-dépressive. Psychose périodique caractérisée par l'alternance d'états de surexcitation (manie) et d'états d'abattement (mélancolie). Synon. folie circulaire. Être atteint de psychose maniaco-/maniaque-dépressive. La psychose maniaque-dépressive est caractérisée par des accès soit d'excitation maniaque, soit de dépression mélancolique (Codet, Psych., 1926, p. 98). Emploi subst. La répartition générale des psychoses est tellement uniforme dans les familles comprenant des cas de schizophrénie ou de maniaco-dépressive qu'elle permet de confirmer la théorie de deux maladies spécifiques et génétiquement distinctes comme entités (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 151). b) Subst. Personne atteinte de psychose maniaco-/maniaque-dépressive. Ceux dont les forces sont atteintes (...) doivent non sans peine inventer des équilibres instables, saccadés, parfois oscillants, comme ces maniaques-dépressifs que nous évoquerons bientôt (Mounier, Traité caract., 1946, p. 274). La fréquence de la schizophrénie chez les parents de schizophrènes est de 9,3 % et celle de la maniaco-dépressive chez les parents de maniaco-dépressifs est de 23,4 % (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 152).
SCHIZOPHRÉNIE, subst. fém.A. − PSYCH. Psychose chronique caractérisée par une dissociation de la personnalité, se manifestant principalement par la perte de contact avec le réel, le ralentissement des activités, l'inertie, le repli sur soi, la stéréotypie de la pensée, le refuge dans un monde intérieur imaginaire, plus ou moins délirant, à thèmes érotiques, mégalomanes, mystiques, pseudo-scientifiques (avec impression de dépersonnalisation, de transformation corporelle et morale sous l'influence de forces étrangères, en rapport avec des hallucinations auditives, kinesthésiques). Le trouble essentiel de la schizophrénie est constitué par la perte de contact vital avec la réalité (...). Un déficit spécifique d'ordre pragmatique en résulte (...). Les troubles de l'idéation, de l'affectivité et des manifestations volitionnelles, dont Bleuler fait les symptômes élémentaires de la schizophrénie et dont le caractère principal est la discordance, se laissent déduire aisément (E. Minkowski, La Schizophrénie, 1927, p. 236): Bleuler étudia (...) les déments précoces. Il décrivit fort bien ces sujets tout absorbés par eux-mêmes, plongés dans des rêves et des méditations intérieures, retranchés du monde extérieur jusqu'au repli morbide sur soi-même, qui oscillent entre une sensibilité exagérée et une anesthésie totale des sentiments (...). Pour eux Bleuler créa le mot de schizophrénie qui signifie « divisé », « séparé ». Divisés, séparés, les malades le sont (...) dans leur esprit lui-même où s'est produit une véritable fracture mentale.H. Baruk, Des hommes comme nous, 1976, p. 81.
ca digresse et on en oublierait presque le concours de gens à poilsalauds de psys
et sinon, si on revenait à l'essentiel ?