0 Membres et 7 Invités sur ce sujet
lol !mais pour l'histoire elle-même, c'est vraiment affligeant...Il faut faire quelque chose pour empêcher les gueux de se reproduire
http://www.liberation.fr/page.php?Article=322965En voulant brûler nabis vous ne valez guère mieux
http://www.liberation.fr/page.php?Article=322965
Citation de: "Luména"http://www.liberation.fr/page.php?Article=322965En voulant brûler nabis vous ne valez guère mieux c'est marrantquand c'était pour brûler Eur@, ça posait moins de problème :dequoi:
Citation de: "rag doll"Citation de: "Luména"http://www.liberation.fr/page.php?Article=322965En voulant brûler nabis vous ne valez guère mieux c'est marrantquand c'était pour brûler Eur@, ça posait moins de problème :dequoi:Hum? On parle de moi? Faut pas observer les etoiles et de cultiver son champ a l'ancienne, c'est mal! Une certaine vision de la France...
Au pays des sans-enfantsLoin d'être effrayés par la dénatalité qui frappe leur patrie, de plus en plus d'Allemands excluent de devenir parents. Surtout les jeunes hommes, prêts à se faire stériliser pour écarter tout risque de paternité. Il venait d'y avoir la catastrophe de Tchernobyl, c'était en 1986, raconte Retchie. J'étais tellement dégoûté par ce monde que j'ai décidé que je ne voulais pas d'enfants. Je suis allé voir un urologue à Berlin. Nous avons discuté pendant au moins cinq heures mais ma décision était prise. Je me suis fait stériliser. J'avais 23 ans.» Il y a deux ans, Retchie, employé dans une grande société de déménagement du sud de l'Allemagne, a sérieusement envisagé avec sa femme d'avoir un enfant. «Mais cela supposait une nouvelle opération très coûteuse avec des chances de réussite limitées.» Il a préféré renoncer.Non seulement l'Allemagne connaît le mouvement de dénatalité le plus important d'Europe, mais, expression plus rarement relevée du malaise de la société allemande, le «désir d'enfants» y est en diminution jusque dans sa population masculine. Selon le site spécialisé netdoktor.de, 3 % des hommes allemands en âge de procréer étaient stérilisés en l'an 2000, contre 0,5 % en 1992. Quant au nombre des naissances, il a été divisé par deux entre 1960 et 2004 pour atteindre 700 000 bébés. L'Allemagne est en train de devenir un pays sans enfants. A ce rythme, le pays comptera 68,5 millions d'habitants en 2050, contre 82 millions à l'heure actuelle. A condition de laisser la porte ouverte à 100 000 émigrés chaque année.Stupéfaction dans le gouvernementCes chiffres n'effraient pas Retchie : «Ce ne serait pas une grande perte pour l'humanité. Je n'ai jamais ressenti le moindre patriotisme sur la question.» Ils laissent aussi de marbre Rudolph Körner, 50 ans, qui estime «ne rien devoir à la société». Propriétaire d'une boulangerie écolo de Kreuzberg (un quartier turc et alternatif de Berlin), il finance lui-même son assurance retraite et maladie, sans ponctionner les ressources de la Nation. Il y a quinze ans, il s'est fait stériliser : «Je ne ressentais pas en moi la nécessité impérieuse d'avoir un enfant. Ma mère nous a élevés dans l'idée que nous devions être totalement indépendants. Je n'ai jamais voulu me marier. Pourtant, je pense que j'aurais été un bon père.» Sa compagne, Nina, de dix ans sa cadette, a accepté sa décision. Elle ne voulait plus prendre la pilule «à cause de toute cette chimie que l'on impose au corps». Il trouvait les préservatifs «pénibles». La stérilisation était «le meilleur contraceptif». La soeur unique de Rudolf n'a pas d'enfants non plus. Dessinatrice industrielle, elle s'est remise aux études sur le tard ; son mari, ingénieur en machines-outils, également. Après 40 ans, ils ont jugé que c'était trop tard.«Refuser les enfants, c'est refuser la vie», s'est exclamé Otto Schily en mai dernier. Le ministre de l'Intérieur du gouvernement Schröder venait de prendre connaissance avec stupéfaction d'une étude réalisée par l'Institut fédéral de la population (BIB). Jusqu'à présent, on expliquait le taux de fécondité très bas de l'Allemagne (1,3 enfant par femme contre 1,9 en France) par un dysfonctionnement des institutions publiques : un système de garde inadapté ou inexistant pas assez de crèches (seuls 3 % des 0-3 ans y sont accueillis dans les Lander de l'ouest), quasiment pas d'écoles ouvertes au-delà de 14 heures qui contraint les femmes à choisir entre vie professionnelle et familiale. «Les enfants, cela coûte cher et cela empêche de faire carrière, voilà le problème», résume Sandra, 21 ans, étudiante à l'université de Bielefeld. Pour s'émanciper du modèle «Kirche, Kinder, Küche» (église, enfants, cuisine), les Allemandes souhaitant travailler ont ainsi renoncé à la maternité. 26,8 % des femmes âgées de 30 à 44 ans n'ont pas d'enfants. Quand elles ont fait des études supérieures, la proportion atteint 40 %. Celle qui ose donner son bébé à garder avant l'âge de 3 ans est perçue comme une «Rabenmutter» (mère corbeau).«Pouvoir décider librement»Pourtant, en révélant que l'absence de désir d'enfants chez les jeunes adultes est en très nette augmentation et que l'intérêt des hommes pour les bébés est deux fois plus limité que celui des femmes, l'étude de l'Institut fédéral de la population soulève un problème encore plus profond. 26,3 % des hommes âgés de 20 à 39 ans disent ne pas vouloir de descendance. Et 36 % des «sans-enfants» tiennent à le rester. C'est, là encore, deux fois plus qu'il y a dix ans. Le fait de vivre seul, de ne pas avoir de relation stable, ou la crainte de ne pas être en mesure d'assurer un avenir convenable à sa progéniture joue certes un rôle important. Mais le refus de paternité est d'abord un réflexe individualiste : les personnes interrogées invoquent leur envie de profiter de la vie, sans être obligées d'abandonner leurs hobbies. Les considérations sur les coûts engendrés par une naissance et les difficultés à concilier vie de famille et travail viennent après.«Je n'ai jamais voulu faire de plan de carrière. J'ai toujours vécu au jour le jour et cela ne convient pas à la vie de famille», raconte Reiner Schipporeit, 53 ans. Il y a treize ans, l'une de ses petites amies, enceinte, souhaitait garder l'enfant. Pas lui. L'avortement s'est mal passé, il a décidé de se faire stériliser : «Le fait de pouvoir décider librement de se reproduire ou pas nous distingue des animaux.» Ces hommes qui refusent d'endosser la paternité ont hérité d'un surnom : «objecteurs de procréation».«Le plus inquiétant dans ce nouveau phénomène, estime Franz-Xaver Kaufmann, sociologue à l'université de Bielefeld, c'est que les jeunes Allemands jugent tout à fait acceptable de ne pas avoir d'enfants. Avec l'égalité des sexes, les jeunes hommes ont compris que devenir père supposait une prise de responsabilité non seulement financière mais sociale, et ils ne sont pas prêts à l'assumer.» «C'est sans doute de l'égoïsme», dit Rudolph. «C'est plutôt le signe d'une profonde insécurité», confesse Retchie. «Cela traduit l'incapacité de se projeter dans l'avenir», avance Reiner. Rudolph complète en invoquant l'histoire : «Peut-être est-ce lié au fait que nous avons perdu notre identité avec le nazisme. Les Allemands se sont réfugiés dans des valeurs très matérialistes. Avoir une belle maison, une grosse voiture, se payer de belles vacances, c'est primordial. Les enfants, c'est secondaire.»Pendant des décennies, le pays a ignoré le problème de la dénatalité, préférant se concentrer sur les conséquences du vieillissement. Jusqu'à ce que l'hebdomadaire Der Spiegel y consacre un dossier en janvier 2004. Baptisé «le Dernier Allemand», un bébé portant une couche noire, rouge et or les couleurs nationales tient une ribambelle de petits vieux sur ses haltères.«Je ne vois pas comment on va revenir en arrière, remarque Rudolph Körner. Les conditions nécessaires au bon accueil des enfants ne sont pas réunies dans notre société. Une famille de quatre enfants est considérée comme asociale. Déjà, quand j'étais petit, en Bavière, les enfants dérangeaient.» Là encore, les Allemands, qui sont les rois du concept, ont trouvé une expression très symptomatique : «Kinderfeindlich» (ennemi des enfants). Oliver, 47 ans, raconte qu'un jour où il se promenait sur un sentier, au bord du lac Wannsee à Berlin, avec ses deux jeunes enfants, deux cyclistes roulant à vive allure lui ont crié : «Les gosses en laisse !» Les histoires de voisins anti-enfants ne manquent pas. Récemment, la cour de justice de Hambourg a donné raison à un couple âgé qui réclamait la fermeture d'une crèche au motif que les petits étaient trop bruyants.Des années de léthargieFranz-Xaver Kaufmann a été l'un des premiers à alerter les pouvoirs publics sur les dangers encourus par une «société qui rétrécit» (1). «Aucun pays industrialisé n'a l'expérience réelle d'un long déclin de la population, explique-t-il. La France a connu une stagnation au XIXe siècle mais pas un recul permanent.» Culturellement, il a toujours été difficile de mettre en place des politiques natalistes outre-Rhin. «Au même titre que l'Espagne, l'Italie et le Japon, qui connaissent également un grand recul de la natalité, l'Allemagne est un pays patriarcal», estime le sociologue de Bielefeld.Après des années de léthargie, les pouvoirs publics ont pris quelques initiatives. Le gouvernement «rouge-vert» a débloqué, il y a trois ans, 4 milliards d'euros pour que les écoles puissent recevoir des élèves toute la journée. Quelques communes ont lancé des politiques pronatalité. Depuis qu'elle a investi dans les infrastructures, Laer, une petite ville de Westphalie, détient le record national des naissances. Pourtant, le maire Vert, Hans-Jürgen Schminke, reste circonspect. «Nous avons ouvert une section pour les moins de 3 ans pour quinze enfants, et nous n'avons reçu que huit demandes, raconte-t-il. C'est à se demander si le besoin existe vraiment.» Dietmar Tuldi, maire SPD de la petite commune de Ellern, a, pour sa part, multiplié les cadeaux de bienvenue aux nouveau-nés : outre l'ouverture d'un compte d'épargne doté de 250 euros, le pépiniériste du village offre un arbre fruitier à tous les bébés, et le menuisier une chaise d'enfant. «Il y a quelques années, nous avions jusqu'à dix naissances par an, se souvient-il. Et maintenant, plus que cinq bébés.» Or la commune s'est dotée en 1992 d'une magnifique crèche pour 650 000 euros. «C'était un investissement très lourd. Ce serait dommage de le gâcher.»La politique pro-enfants de Ellern a séduit Uwe Borns. L'ingénieur et son épouse, 37 ans tous les deux, qui cherchaient un cadre de vie agréable pour Lennard, 14 mois, s'y sont installés début juillet. Uwe ne souhaite pourtant pas mettre son fils à la crèche avant 3 ans : «Cette année, je travaille quatre jours par semaine et ma femme une journée. L'année prochaine, ce sera l'inverse.»L'idée que les deux parents profitent de l'offre de garde pour travailler à plein temps l'offusque : «On ne met pas des enfants au monde pour s'en débarrasser tout de suite.»Parce qu'il a franchi le pas de la paternité, Uwe a l'impression d'être au sommet de la modernité. Ce transfert idéologique permettra-t-il de repeupler l'Allemagne ? Pas sûr. Les Allemands ont besoin d'un changement radical de mentalité. Une révolution procréatrice. Sinon, dans quarante ans, ils seront quasiment une espèce en voie de disparition. Par Odile BENYAHIA-KOUIDERmardi 13 septembre 2005 (Liberation - 06:00)Berlin, Ellern envoyée spécialehttp://www.liberation.fr/page.php?Article=323166
et si j'allais vivre en allemagne...? ah sinon Noir Desir sort un Live...
Citation de: "Isidore"et si j'allais vivre en allemagne...? ah sinon Noir Desir sort un Live...bah, t'es au courant que maintenant, toi ?
elle va être jolie, l'allemagne, dans 20 ou 25 ans...j'espère juste que la france ne vas pas devenir leur floride à eux (déjà qu'on est un peu le paradis des vieux pour les anglais et certains hollandais....)et qui va payer pour leur maison de retraite ? parce qu'en général, c'est les enfants qui payent... et on a demandé aux enfants si ils avaient envie d'avoir des parents ?non mais je vous jure... les saucisses au petite dej c'est pas bon pour l'équilibre...
Citation de: "novocaine"Citation de: "Isidore"et si j'allais vivre en allemagne...? ah sinon Noir Desir sort un Live...bah, t'es au courant que maintenant, toi ?ben je sais pas d'apres ce que j'avis lu rien n'etait sur non???enfin bon il font le une de libe...
Citation de: "Isidore"Citation de: "novocaine"Citation de: "Isidore"et si j'allais vivre en allemagne...? ah sinon Noir Desir sort un Live...bah, t'es au courant que maintenant, toi ?ben je sais pas d'apres ce que j'avis lu rien n'etait sur non???enfin bon il font le une de libe...c'est annoncé depuis des mois quand même.
Coco Rosie, âmes soeursRévélées en 2004 par un disque onirique sur lequel on entendait des comptines bricolées, des sons trouvés, des jouets de bébés, des gens qui crient, des pas dans l'escalier ou la pluie qui tombe, les soeurs Bianca et Sierra Casady délivrent un second album à la hauteur des promesses entrevues sur "La Maison de mon rêve". Rencontre dans leur fief parisien du XVIIIe arrondissement.Vous semblez être assez prolixe. Quel est votre secret ? Bianca : notre imagination nous dépasse parfois. Peut-être qu'il s'agit juste d'une alchimie que nous ne contrôlons pas et qui se retrouve sur nos disques. Ce n'est pas une question de volonté. Parfois, nous enregistrons une chanson et nous nous disons que nous ne la voulons pas mais elle s'impose à nous d'une autre manière, très naturellement. Notre seule règle est de laisser arriver ce qui doit arriver. Peu importe si l'on se dit que cela ressemble trop à une vieille chanson ou que personne ne va l'aimer en raison de tel ou tel élément. Sierra : nous sentons que nous créons des petites atmosphères ou des courts-métrages avec nos chansons. Nous essayons de saisir la température de l'air.Que signifient ces chansons ? Sierra : nos chansons doivent signifier quelque chose d'authentique émotionnellement. Nous nous inscrivons dans une sorte d'art transcendant. Ce qui peut impliquer des tensions, des luttes et des côtés sombres. C'est ce qu'on retrouve dans notre musique, il me semble. Notre seul but est de nous élever par la musique, de manière inconsciente et instinctive.Dans quelques années, on pourra peut-être dire que Coco Rosie sonne tellement mid-00's ? Bianca : peut-être, nous ne savons pas ce qu'il en sera. Mais si l'on prend l'exemple de Björk, elle a été pendant dix ans en avance sur son époque. Elle va toujours de l'avant - que l'on aime ou non - et elle n'est pas seulement liée au début des années 1990. Les artistes, et pas seulement les musiciens, doivent avancer. La sincérité reste éternelle. Nous avons peur des moments de référence, même si nous aimons beaucoup le vieux blues ou le hip-hop.Avez-vous des attentes avec "Noah's Ark" ? Bianca : on s'en fiche. Cela peut-être difficile de maintenir cette position en tant qu'artiste mais c'est tellement vrai. Je pense que nous avons appris assez vite. A un moment donné, on a pu penser : "mais que va-t-il se passer si les gens n'aiment pas notre second album ?". Mais nous avons immédiatement reconnu que ces pensées allaient nous miner. Et cela ne nous empêche pas de nous dire que nous sommes heureuses que les gens écoutent notre musique. Mais si l'on est sincère, alors on se moque du regard des autres.Quels seront vos prochains enregistrements ? Sierra : probablement des chants anciens combinés à du hip-hop hardcore. Bianca : je pense à la même chose. Il existe une dynamique dans les harmonies vocales qui est tellement éternelle et universelle. C'est comme les mathématiques et la spiritualité. Cela est accessible à tout le monde. J'aime cette idée de tout réduire à l'essentiel avec ces harmonies.