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A 28 ans, Pierre a tout quitté du jour au lendemain pour aller vivre à la campagne. Tout, c'est-à-dire Paris, ses études, le milieu de la mode... Dans ce coin très vert, un peu paumé, il soigne ses chiens et son jardin, ramasse des vieilleries et les vend, tout en entamant la biographie d'une artiste animalière du XIXe siècle, Rosa Bonheur, la bien nommée. Avec pudeur, ironie, parfois provocation et pas mal de drôlerie, Anne Percin dévoile les secrets de ce jeune homme à la beauté féroce. Des fantômes, vivants ou morts, le hantent. Ainsi qu'une très grande histoire d'amour dont il a cru se préserver...Un premier roman débordant de vie et d'intelligence.
Sans hésitation Garcia Marquez. Très grande oeuvre.Il fait partie de ses écrivains où il n'y a tout simplement rien à jeter. Tout est bon virant plutôt au sublime.
En 1970, la Belgique est le théâtre d'une révolution d'inspiration prétendument féministe, excluant les hommes de toute vie sociale et instituant une dictature d'un nouveau genre. En France cependant, des militants des causes extrêmes considèrent ce petit enfer totalitaire comme un modèle d'égalité. Quelques-uns, parmi les plus convaincus - d'où se détache la figure drolatique de Pierre-Jean Gould, intellectuel germanopratin -, seront conviés à un premier voyage officiel dans l'Empire des femmes, dirigé d'une main de fer par les " Bergères ", Ingrid et sa fille Judith. Sur place, ils seront " promenés " dans des décors en carton-pâte dressés par les propagandistes du pouvoir. Une farce politico-touristique où le tableau ubuesque d'un régime délirant s'accompagne d'une description cocasse de mondains en liberté surveillée, persuadés de participer à un voyage historique. On suit, en parallèle, sous la forme d'un journal, l'histoire d'Astrid, une sujette anonyme, qui découvre la réalité paranoïaque du pouvoir, les privilèges des apparatchitzas et leurs caprices insensés. Dans ce récit burlesque, qui mêle le sarcasme à la gravité, Bernard Quiriny nous livre une réflexion mordante sur les excès du fanatisme et du pouvoir absolu.
(et Bret Easton Ellis....j'ai vu american psycho, mais j'ai pas lu....il vaut mieux commencer par quoi avec lui? je finirai par m'y attaquer aussi, je pense...je traverse une crise de lecture! ça faisait longtemps!)