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On a le droit de refuser certains éléments de l'économie de marché: la financiarisation à outrance, la pollution, etc. sans pour autant refuser complètement l'économie de marché. Enfin là ça va loin comme débat
si radiohead voulait vraiment se faire de la tuneils joueraient dans des salles beaucoup plus grandes et feraient beaucoup plus de dates.coucou muse
NTM c'était 100€ à Bercy en 2008.Lou Reed à Lille, ça approchait les 100€ aussi.
Radiohead et ses Fans...
Ah mais oui, il y a plus cher, bien sûr ! Mais moins cher aussi, même pour des artistes internationaux The Cure, PJ Harvey...
Quand je vois que certains font des tops 100 musique chaque année (1 album tous les 3 jours!!) je ne peux m’empêcher de penser que d'une, ils ne profitent pas de leur écoute, et de deux, qu'ils crachent à la gueule des artistes qui ont passé des mois, des années sur un album.J'ai connu une période ou il n'y avait ni graveur, ni téléchargement démocratisé, et bien j'achetais des disques, peut être 10 par an, mais que j'écoute encore.les trucs qui passent en random sur spotify, cette désacralisation de la musique, et plus généralement du travail de l'artiste, c'est l'expression du capitalisme que vous dénoncez. On Vous rentre dans le gosier le maximum de choses pour un prix minimal.L'argument du "je ne peux pas forcer spotify à rétribuer correctement les artistes..." c'est comme dire qu'on ne peut pas forcer les compagnies pétrolières à ne pas forer dans des zones protégées et à remplir le réservoir de sa voiture sans complexe.Un artiste, quel qu’il soit, mérite ses 10 euros pour que vous écoutiez le travail d'une demi décennie.
Peut-être aussi que l'on se poserait moins de questions si les artistes étaient un peu plus transparents dès qu'il s'agit de parler de leurs recettes
C'est l'aspect artistique qui m'intéresse dans ce groupe (et tous les autres), leurs finances ou leur vie privée (pour moi, c'est la même chose), je m'en fiche absolument.
Plus on est connu, plus on peut se permettre de faire monter les prix et je ne vois pas ce qu'il y'a de choquant.
Si on cherche un défaut chez n'importe qui, on trouve.
Dire que la technologie et/ou les contenus amènent une régression du rapport à la musique et de sa valeur, ça équivaut à ce que Adorno disait de la radio et de la 'popular music' dans les années 40-50. Ca veut dire quoi? Que les publics sont dominés par le haut et qu'il faut leur apprendre ce qu'est la 'vraie' musique, ou la 'vraie' façon d'intéragir avec la musique? Qui est en position de dire quoi, à qui? Une gamine qui écoute Justin Bieber sur son iPhone/Spotify dans le bus n'a 'plus raison' ou 'moins raison' que nous avec nos vinyls de Radiohead. Prétendre le contraire n'est que jouer le jeu de la distinction et de la légitimité qui vise à nous 'classer', à nous 'positioner' dans une supposée 'hiérarchie' par rapport à d'autres. Mais pourtant ce n'est que du discours. C'est pas de la musique, ni de l'art, c'est du politique.
mais combien a coûte la séparation de thom et rachelles français veulent savoir !
Mais pardon d'être intervenue dans ce topic, je vais m'énerver toute seule (et en plus en étant hors sujet, alors, voyez ! ) et vous avez parfaitement le droit de vous poser des questions sur le financement des concerts et tout ça...
Bah oui, y'a une différence. Mais pas tant que ça, en fait ...Je deteste le principe : tu es connu, donc on a le droit de disséquer ta vie/tes opinions/ton compte en banque sans avoir ta version des faits.
Le seul truc qu'on a le droit de juger chez un artiste, à mon avis, c'est le fruit de son travail.
Ah, j'oubliais ! Faire monter les prix quand on est plus connu, si, c'est logique : car les gens te suivront! Ils payeront.
Le "problème" (je ne sais pas si ça en est un ou pas en fait ), c'est que le fruit de son travail peut être lié à une recherche de profits. En tout cas c'est le cas de certains artistes, et ça me met mal à l'aise, j'ai l'impression que ça fait de l'art un simple produit de consommation, et ça donne raison aux détracteurs de la "musique populaire"