Y’a quand même un monde entre revolving doors et glass house. Sans parler de la version alternative de morning Bell…
Je suis pas du tout d'accord, mais c'est compliqué d'argumenter sur ce sujet, ça tient beaucoup au ressenti et aux images intérieures qui naissent d'une écoute.
Pour moi, tout l'album est parcouru de la même mélancolie un peu blasée (qui me parle beaucoup) et de la même volonté d'incorporer de la chaleur et de l'humain en contraste avec kid A qui se distinguait par sa froideur un peu clinique. Il y a aussi la prod qui sonne très analogique.
et ce qui compte c'est la progression et l'enchainement des titres, ça n'a pas trop de sens d'en prendre une au début de la tracklist et de constater qu'on ne se trouve plus au même endroit à la fin. A ce compte là, toutes les symphonies du monde manquent de cohérence.
Concernant morning bell, j'ai toujours préféré la version amnesiac (dans laquelle on retrouve ces instruments très chaleureux, des cuivres, des bois...), j'ai beaucoup de mal avec le jeu métronomique et un peu robotique de Phil sur Kid A. Je n'entends que ça. J'ai d'ailleurs un peu le même problème avec Arpeggi.