Du cinema gonfle a la testosterone dans les salles ce week end, j'ai vu le dernier Michael Bay:
The Island avec Ewan Mc Gregor.
Pour memo, rappelons que Bay est un poete ayant entre autre signe les remarquables (hum...) Armaggedon, Pearl Harbor ou encore Les ailes de l'enfer (mais lui, je l'aime vraiment bien alors pas de critique
). A la difference de ceux la, The Island n'est pas produit par Jerry Bruckhenheimer un autre poete parmi les poetes (
) et ca se voit: une seule explosion "feux d'artifice" (une premiere!) et une histoire (si si!) "cyber humaniste" sympa sur le clonage.
Ne cherchons pas trop de degres de lecture pour autant
et disons le, la partie la mieux ficelee est celle du milieu. A couper le souffle, le meilleur de ce que Bay sait faire: des poursuites bourrees d'adrenalyne (je crois que "ruuuuuuuuun" veut dire courir, chai pas pourquoi...
) et des Scenes de Destructions Massives. Le reste est assez classique.
Cote rattrapage, film aux antipodes d'un autre poete, mais un vrai cette fois :lol2: : Takeshi Kitano et son
Dolls.
Que dire sinon que c'est beau, triste, touchant, poignant (surement pas larmoyant par contre!) et plein de nostalgie, mais...parce qu'il y a toujours un "mais", c'est japonais. Comprendre que Kitano y a mis tout ce que le cinema japonais d'antan a su faire de plus beau: la contemplation. L'image se suffit a elle meme.
Lent, ennuyeux diront certains, ils n'auront peut etre pas tort ("Bay en aurait fait une putain de tuerie avec cette histoire!" :lol2: ) mais le film racontant sur 2 heures plusieurs histoires d'amour tragique ne peut pas etre autrement et il est tres bien comme ca: c'est du Beau cinema.