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Topic cinéma

thibolide · 6542 · 2923464

0 Membres et 57 Invités sur ce sujet

Hors ligne cris_

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Paper Towns

J'ai passé un agréable moment. Même si ça manque un peu de tripes, cette petite goutte d'amertume réaliste sur le romantisme consensuel adolescent était rafraîchissante.


Le Locataire

Moui. Je reconnais la maîtrise visuelle totale de la chute dans la folie, mais ça a quand même vieilli…


The Voices

Sympa, mais peut-être pas assez barré.


La Loi du marché

Excellent du début jusqu'à… l'absence de fin. Un peu l'impression de manger le meilleur kebab du monde et de le faire tomber avant de l'avoir terminé.


Hors ligne kid armor

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Le locataire a vieilli ? Ah non Criiiiiiiis  :content:

La loi du marché : tout ce que je déteste (du début à la fin).
Etre prisonnier d'un réal qui ne laisse aucune place à la réflexion, qui nous demande de baisser les yeux devant l'insoutenable humiliation des pauvres gens  :vomi:
everything in its right place !?!


Hors ligne bobbie

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.


La Loi du marché

Excellent du début jusqu'à… l'absence de fin. Un peu l'impression de manger le meilleur kebab du monde et de le faire tomber avant de l'avoir terminé.

Bonne synthèse   :lol: :lol: :lol:
Fantôme du forum.


Hors ligne cris_

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Etre prisonnier d'un réal qui ne laisse aucune place à la réflexion, qui nous demande de baisser les yeux devant l'insoutenable humiliation des pauvres gens  :vomi:
En effet ! Une fidèle peinture de la société dans laquelle on vit, quoi.

Ça me fait penser à la réflexion que j'ai eu après avoir vu Never let me go : tout au long du film je bouillais : « N'importe quoi, c'est pas crédible, ça fait longtemps qu'ils se seraient tous soulevés contre cette abomination. Mais bordel ils attendent quoi ?! » Et quand le générique se termine : « C'est peut-être ce que le gars voulait que je ressente. Il a partagé le sentiment d'incompréhension, d'impuissance et d'absurdité qu'il vit dans la réalité ».
« Modifié: mar. 19 janvier 2016, 13:56:29 par cris_ »


Hors ligne bobbie

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La loi du marché : tout ce que je déteste (du début à la fin).
Etre prisonnier d'un réal qui ne laisse aucune place à la réflexion, qui nous demande de baisser les yeux devant l'insoutenable humiliation des pauvres gens  :vomi:

Pourtant c’est bien comme ça que ça se passe. Ce film c’est juste un constat en bonne et due forme de la réalité que vive un  grand très nombres de personnes un peu partout, le réal très justement ne cherche pas de solution ou une quelconque coloration d’espoir.

Mis en format long métrage ce film pulvérise le documentaire, parce qu’il agit comme une sorte cour- circuit qui court-circuite le mental/raisonnement, en disant  que ce film que vous regardé n’est pas un film, mais bien la réalité de la capacité humaine a l’humiliation.

Cela peu sans doute faire conscientisé plus efficacement cette réalité, que les  documentaires qu’on a tellement l’habitude de voir qu’on n’y prête même plus attention.

 
Fantôme du forum.


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Pour ma part, j'ai depuis bien longtemps conscience de tout ça... pas besoin de me rajouter un gamin handicapé et de me mettre 2 plans séquences de 10 minutes d'humiliation de caissière pour que je prenne encore plus conscience du malheur des gens.
J'ai un peu le sentiment qu'on me prend pour un crétin qui n'est jamais sorti de chez lui et ne s'est jamais posé de question sur le monde en voyant ce film. Pas très agréable comme sensation.
everything in its right place !?!


Hors ligne cris_

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Donc tout le monde a bien compris et il ne faut plus en parler parce que c'est désagréable ?
Ou bien l'Art s'en est déjà emparé et il faut éviter les redites ?
Personnellement je rêve du film qui poussera tellement ce genre de réalité dans la tête des gros cons qui seront les premiers à le voir à Cannes, que la moitié de la salle n'aura pas le temps de sortir avant d'expulser de grands jets de vomi. Je rêve qu'un réalisateur arrive à tellement exploser la frontière entre le film et cette réalité que ce seront les spectateurs qui se suicideront en rentrant.


Hors ligne hunting android

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Pour ma part, j'ai depuis bien longtemps conscience de tout ça... pas besoin de me rajouter un gamin handicapé et de me mettre 2 plans séquences de 10 minutes d'humiliation de caissière pour que je prenne encore plus conscience du malheur des gens.
J'ai un peu le sentiment qu'on me prend pour un crétin qui n'est jamais sorti de chez lui et ne s'est jamais posé de question sur le monde en voyant ce film. Pas très agréable comme sensation.

Même bilan pour polisse de Maiwenn.


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Oui Cris, je rêve aussi d'un film si puissant que les puissants vacillent, que la jeunesse sorte de la salle en ayant envie de leur faire bouffer leur immondice !
La loi du marché n'a rien de ça en lui. C'est un film qui est à terre dès la première image. Misérabiliste, facile.

Oui Hunting, y a un peu de ça même s'il y a tout de même un souffle.
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Hors ligne cris_

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Il est à terre parce que là est son sujet. Il n'est pas facile, il est juste vrai. Il ne cherche pas à transcender quoi que ce soit. Ce n'est pas le cinéma que tu aimes, parce qu'il n'est en rien virtuose. Tu peux l'attaquer là-dessus, mais ça n'était de toutes façons pas son but je pense.

Tiens j'ai vu ça aussi :

Youth

Des bons moments, mais relativement chiant dans l'ensemble. La bande-annonce en est un digest suffisant en fait.
« Modifié: mar. 19 janvier 2016, 18:20:51 par cris_ »


Hors ligne kid armor

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Il est à terre parce que là est son sujet. Il n'est pas facile, il est juste vrai. Il ne cherche pas à transcender quoi que ce soit. Ce n'est pas le cinéma que tu aimes, parce qu'il n'est en rien virtuose. suffisant en fait.

Pas du tout besoin de virtuosité pour que j'adhère à un film sinon je n'aimerais que des films comme Birdman ! Les premiers Ken Loach m'ont donné envie de me battre et pourtant ils n'avaient rien de virtuose !
Des films comme Les Virtuoses, Sacco et Vanzetti ou encore Au nom du père m'ont aussi donné envie de me battre. Il n'est pas forcément question de "transcender" mais juste d'y apporter un souffle, un Art qui donne un nouveau point de vue, pas juste ce que l'on sait et voit déjà... en y ajoutant une dose de misérabilisme comme ici avec par exemple ce surplus de l'enfant handicapé.
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Hors ligne cris_

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Les parents d'enfants handicapés apprécieront ce « surplus » ! À moins bien sûr que cette pointe de misérabilisme ait la décence de ne toucher dans la réalité que les foyers les plus aisés.

Sérieusement, ce que tu as l'air de prendre pour une surenchère tire-larme d'acharnement du destin est une réalité, et ça l'est de plus en plus chaque jour dans ce pays. Le simple fait d'avoir un enfant handicapé met un terme à la carrière professionnelle de bien des parents, avec tout ce qui s'ensuit. La violence sociale de ce pays est en train de prendre des proportions abominables, et ce film n'en dépeint qu'un petit éclat.
Je ne sais pas, il t'a peut-être manqué le vécu, la fréquentation au quotidien de cet univers où on maintient de force les employés de supermarché dans un univers sans gentillesse, sans art, sans intelligence, sans perspectives, pour être touché par le fond du film, au delà de sa forme. La scène du départ à la retraite par exemple, en arriver à envier la « chance » qu'à eue cette employée de pouvoir s'être faite enfiler suffisamment longtemps jusqu'au trognon par le système pour se voir rendre un semblant d'hommage par ses co-esclaves. C'est vraiment trop cruel et malsain pour être réaliste ?…

Et puis, les films de Ken Loach sont un appel à la révolte. Pas celui-ci. Celui-ci est un constat, il dit « regardez la société de merde que vous avez construite, bande de connards ». Et je salue ce constat et la façon de le dire (à part qu'il manque un bout à la fin :D )
« Modifié: mar. 19 janvier 2016, 20:12:52 par cris_ »


Hors ligne Raphael

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Il est à terre parce que là est son sujet. Il n'est pas facile, il est juste vrai. Il ne cherche pas à transcender quoi que ce soit. Ce n'est pas le cinéma que tu aimes, parce qu'il n'est en rien virtuose. Tu peux l'attaquer là-dessus, mais ça n'était de toutes façons pas son but je pense.


j'adhère avec cette analyse du film.


Hors ligne kid armor

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Cris, ne t'avance pas trop vite sur ce que j'ai vécu.
"il dit « regardez la société de merde que vous avez construite, bande de connards »"
C'est ça qui est facile justement et qui ne fait en rien avancer les choses car les fameux connards ne vont pas voir son film par définition.
Sinon oui il y a des handicapés dans toutes les familles. Merci de me l'apprendre. Reste que c'est un surplus misérabiliste dont le sujet n'avait pas du tout besoin pour montrer l'horrible loi du marché.
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J'avais beaucoup aimé Django et je suis très amateur de Tarantino habituellement, mais The hateful eight est loiiiiiiiiiin  d'être mémorable si ce n'est un ratage complet. :spamafote:
Les dialogues sont effectivement plat alors qu'ils sont souvent la force de ses films (Death Proof...), le scénario est grand guignolesque et sans intérêt.
La musique de Morricone n'est pas très inspirée non plus.
Reste quand même une jolie mise en scène.
« Modifié: mer. 20 janvier 2016, 10:21:36 par hunting android »